Nadal joue son 15e quart à Roland : "Je vais essayer"

C'était un quart de finale lors de la dernière édition... cette année, il s'agissait ce lundi d'un huitième de finale entre Nadal et Sinner. L'issue a été malgré tout la même. Rafael Nadal a été sans pitié pour Jannik Sinner et l'a dominé 7-5, 6-3, 6-0. Malgré un premier set très moyen, le Majorquin n'a jamais vraiment été inquiété par le Transalpin. Il faut dire que le Taureau de Manacor a été bien aidé par les 40 fautes directes de son adversaire. Le roi de la terre battue continue de monter en régime. Pour son 15e quart à Roland, Rafa affrontera ce mercredi Diego Schwartzman, demi-finaliste ici en 2020. Après son match, Rafa a fait une confession : "Ce qu'il y a de plus difficile, c'est de fêter son anniversaire ici à Roland-Garros, à la Porte d'Auteuil".

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"J'ai vraiment bien joué"

Nadal livre une analyse complète de son huitième de finale : "Ce que je ressens, c'est plutôt clair. Les 2 premiers jeux, j'ai bien joué (...) Ensuite, avec le vent, j'ai fait quelques erreurs. Et puis, j'ai trop joué sur son revers, et trop loin derrière la ligne de fond de court, donc je lui ai donné la chance de rentrer dans le terrain et de pouvoir maîtriser ses coups dans le court, et dans cette position, lui, il est dangereux. Quant à moi, j'étais toujours trop loin derrière la ligne de fond de court. Ensuite, j'ai réussi à le débreaker, le vent m'aidait et je me suis dit : "J'ai une occasion à saisir." Et donc je me suis dit : "Attention, 5-3 contre le vent, il faut que je tienne bon à mon service." Et à 5-4, on sait que l'on a toutes ses chances de gagner. À partir de là, 7-5, 4-0, je crois que mon niveau était très bon. Une fois de plus, quelques erreurs, et il a bien joué, bien sûr. Donc, on est arrivé à 4-3 dans le deuxième. Et puis à partir de ce moment j'ai vraiment très bien joué."

 

"Un jour, il arrivera que je ne fêterai pas mon anniversaire ici"

Né un 3 juin, Rafa passe soin anniversaire à Roland-Garros depuis 2005 : "Ce qu'il y a de plus difficile, c'est de fêter son anniversaire ici, à la Porte d'Auteuil. Cela, c'est difficile. À chaque fois, hé oui, c'est une année de plus. Un jour, il arrivera que je ne fêterai plus mon anniversaire ici. C'est tout. Sinon, pour le reste, j'ai toujours la passion de ce sport. Je suis très content d'être là où je suis. J'en suis très content, et je vais continuer à en profiter. Je vais essayer d'aller le plus loin possible."

 

 

Seul bémol dans cette victoire sans appel, les lumières : "Les lumières ont été allumées trop tôt. Avec le soleil, sur ce genre de court qui est couvert d'un côté, pour moi, du côté droit, du côté de l’arbitre de chaise, les lumières me gênaient, c'est vrai. (...) Je ne sais pas pourquoi ils ont allumé si tôt, parce qu'on a joué ici, à Roland-Garros, sans lumière, depuis… toujours, je dirais ! À 16h, 17h, on jouait au tennis jusqu'à 21h avec la lumière naturelle, sans autre lumière. C'est pour cela que je n'ai pas compris pourquoi ils ont dû allumer si tôt. C'est peut-être à cause des télés."