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Nicolas Escudé : "On n'a pas d'Alcaraz en France..."

Roland-Garros
Publié le par Alexandre HERCHEUX

Le tennis français a vécu un Roland-Garros mitigé. Des superbes émotions ont été vécues avec la der' de Jo-Wilfried Tsonga, le dernier parcours de Gilles Simon Porte d'Auteuil, le conte de fées de Léolia Jeanjean... mais aussi la déception de ne pas avoir un Bleu en deuxième semaine. La relève peine à s'imposer. En conférence de presse dimanche, Nicolas Escudé, DTN, a dressé un constat lucide sur la situation du tennis français et prépare visiblement des changements. De quelles sortes ? Pas de réponse pour le moment.

Dernier Bleu, Hugo Gaston battu au 3e tour de Roland-Garros

 

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"Il va falloir secouer le cocotier d’une manière ou d’une autre. Il va falloir remobiliser et passer des coups de balai"

"On est forcément déçu de ne pas avoir de Français en deuxième semaine. Mais c’est compliqué en ce moment. Une génération est en train de tourner la page. La génération d’en dessous marque le pas. On n'a pas d'Alcaraz aujourd’hui. On a des bons joueurs mais il faut peut-être leur laisser un peu plus de temps. A nous aussi de faire en sorte que ça avance beaucoup plus vite que ça. Il faut que tout le monde prenne la mesure des choses. Ça va du DTN à l’enseignant de club. Il va falloir secouer le cocotier d’une manière ou d’une autre. Il va falloir remobiliser et passer des coups de balai. Ca va fait partie des sujets de réflexion qu’on est train de mener", a-t-il expliqué.

 

"En tant que fédération, on n’est pas là pour faire du social"

Escudé a ensuite poursuivi. "Les joueurs et joueuses ont aussi leur part de responsabilité. En tant que fédération, on n’est pas là pour faire du social. On n’est pas là pour aider et donner un petit peu d’argent si ce n’est pas pour faire de la performance. C’est simple la vie en France. On peut vivre décemment du tennis sans avoir des objectifs extraordinaires. Mais le haut niveau, ça doit être du confort dans l’inconfortable pour repousser ses limites en permanence. C’est un travail tout au long de l’année"

Publié le par Alexandre HERCHEUX

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