Pegula : "J'aimerais voir des matchs féminins le soir"

Jessica Pegula ne traîne pas pour l'instant dans ce Roland-Garros 2023. Victorieuse de sa compatriote Danielle Collins en deux manches 6-4, 6-2 dimanche, l'Américaine n'a eu besoin de jouer que trente minutes ce mercredi contre l'Italienne Camila Giorgi, qui a abandonné après la perte du premier set sur le score de 6-2. Au troisième tour, la n°3 mondiale se frottera à la Belge Elise Mertens, une joueuse qu'elle n'a encore jamais battu. Passée en conférence de presse, Pegula a notamment été interrogée sur les night sessions, qui ont pour le moment été monopolisés par le tableau masculin. L'année dernière, une petite polémique avait vu le jour à ce sujet. 

 

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"J'espère qu'on va pouvoir corriger cela"

"L'année dernière, nous avions parlé de ce qu'il se passait. Mais je n'ai pas vérifié vraiment les faits. Je sais que cela va ressortir cette semaine, parce qu'on essaie toujours de parler avec l'organisation du tournoi à ce sujet. Pour le moment, je n'ai pas trop consacré de réflexion à ce sujet. J'espère qu'on va pouvoir corriger cela, qu'on pourra avoir une programmation de matchs féminins, parce que je pense qu'on peut également avoir des matchs haletants le soir avec les femmes."

 

"Mertens est intelligente, elle frappe fort"

Elle s'est ensuite confiée sur sa future adversaire, Elise Mertens. "Ça fait longtemps qu'on a pas pu jouer, on a joué en double, mais pas en simple. Elle est très difficile, elle est intelligente, elle frappe fort. Elle est stratégique aussi. Je ne sais pas si je l'ai déjà jouée sur terre battue, mais certainement je n'aurai pas le droit à l'erreur. Je n'aurai pas beaucoup de marge de manœuvre. Il va falloir que je sois intelligente. Elle a vraiment un esprit compétitif. Ce sera donc un match serré et difficile."

 

"S'il pouvait y avoir un code de conduite moins rigide..."

Enfin, l'Américaine s'est à nouveau positionnée en faveur d'un code de conduite moins rigide, pour la citer. "Je pense que ce serait bien, puisqu'on parle beaucoup de propos provocateurs, de peut-être faire moins attention à cela. Peut-être que les interactions entre joueuses pourraient être davantage permises pour que ce soit plus divertissant, pour qu'on puisse retrouver plus de spontanéité. On est toujours puni parce qu'on manifeste une émotion négative. Pourtant, cela fait partie intégrante du tennis. S'il pouvait y avoir un code de conduite moins rigide, comme je le disais, on pourrait dévoiler davantage de sa personnalité, que ce soit positif ou négatif, je pense que ce serait plus marrant."