Rublev : "Les annexes? Difficile de jouer et s'entraîner"

Andrey Rublev a connu une préparation en demi-teinte avant Roland Garros. Titré à Belgrade face au numéro 1 mondial Novak Djokovic, le Russe est sorti au premier tour à Rome. Dans une interview accordée à Match TV, le numéro 7 mondial est revenu sur ses sensations avant de débuter le Grand Chelem. L'occasion pour lui d'émettre une critique sur la terre battue parisienne...

"Les courts de Paris ont beaucoup changé au cours des cinq dernières années"

Le jeune joueur de 24 ans a expliqué se sentir prêt pour Roland Garros : "Je me prépare bien et je ne me sens pas trop mal physiquement. Je vais voir comment ça se passe. Je m'envole pour Paris mercredi. J'aurai 3-4 jours pour m'entraîner et me préparer". Le Russe, qui a été sorti au premier tour en 2021, est revenu sur les changements apportés aux courts parisiens : "Pour être honnête, les courts de Paris ont beaucoup changé au cours des cinq ou six dernières années. Quand j'ai joué en junior, ils étaient totalement différents. Maintenant, ils ont pas de terre, très glissants, très rapides, comme une sorte de béton. Les plus grands courts sont les meilleurs. Mais là où les joueurs de tennis non classés jouent, sur les courts annexes, il n'est pas seulement difficile de jouer, il est aussi difficile de s'entraîner. L'année dernière, j'ai été battu au premier tour par Struff, qui joue une double frappe et aime servir. Il a tout pour lui. En 2020, les conditions m'ont aidé. Il faisait très froid et pluvieux. C'est pourquoi les courts sont devenus lents. C'était un gros avantage pour moi. C'était plus facile de jouer contre des joueurs de tennis qui aiment servir et frapper un coup sur deux".

"On ne peut pas comparer les joueurs de générations différentes"

Lors de son interview, Rublev a inévitablement été questionné sur Carlos Alcaraz. Ce dernier, souvent comparé à son compatriote Rafael Nadal, voit son nom apparaître dans toutes les récentes interviews. La comparaison avec Rafa n'est pas du goût du Russe : "D'une part, il n'est pas juste de comparer, car tous les joueurs de tennis sont différents physiquement, techniquement, mentalement, visuellement. D'un autre côté, il y aura toujours des comparaisons dans les sports. Je n'aime pas faire des comparaisons. Je ne peux que souligner que Nadal et Alcaraz sont tous deux espagnols et jouent tous deux avec Babolat. Ce n'est pas parce qu'il est jeune et déjà dans le top 10, comme l'était Nadal, qu'ils sont similaires. C'était une autre époque quand Nadal l'a fait. On ne peut pas comparer les joueurs de générations différentes".