Sabalenka : "Swiatek m'a aussi poussée cette saison !"

Aryna Sabalenka arrive en favorite, au côté d'Iga Swiatek et Elena Rybakina, avec son statut de tête de série n°2 et sa finale à Stuttgart et sa victoire à Madrid face à... la n°1 mondiale elle-même. De plus, pour elle, ce tournoi a un double enjeu puisqu'elle pourrait prendre le trône à l'issue du tournoi. Par contre, la Biélorusse devra être opérationnelle directement, puisqu'elle aura un premier tour piégeux face à Marta Kostyuk. D'autant que l'ambiance risque de ne pas au beau fixe, puisque l'Ukrainienne refuse de serrer la main aux Russes et Biélorusse depuis le début de la guerre. Même si l'Ukrainienne ne semble pas au top de sa forme, il faudra s'en méfier. Rappelons aussi que la Biélorusse est dans la partie de tableau de Caroline Garcia. En conférence de presse d'avant tournoi, la joueuse a balayé de nombreux sujets comme son état de forme, la place de n°1 mondiale tant convoité, ainsi que sa future adversaire.

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"Je me sens mieux qu'à Rome"

"Je me sens bien. Je suis ravie d'être de retour. La préparation se passe bien. Je me réjouis de jouer mon entrée en lice. Ce qui s'est passé pour moi à Rome était une bonne leçon pour nous tous. J'étais épuisée. Je me suis bien rétablie, j’étais en mesure de recharger mes batteries. Je me sens mieux qu’à Rome, c'est évident. Je me sens bien sur ce court [...] Je me sens différente sur la terre battue, mieux que je me sentais l'année dernière ou il y a deux ans. J'ai le sentiment que je me débrouille mieux sur la terre battue cette année", a-t-elle d'abord expliqué avant de revenir sur la place de n°1 mondial en ligne de mire à laquelle elle ne préfère pas trop penser : "À chaque fois que j'y pense, que je pense au classement, aux résultats, je ne joue pas mon meilleur tennis. J'essaie de me concentrer sur moi-même, sur mon jeu. J'ai tout pour être numéro 1, mais je ne veux pas y penser. Je veux me concentrer sur mon jeu, faire ressortir le meilleur jeu possible sur le court et à la fin de la saison, on verra bien".

"Aucun match n'est facile. Cela me motive"

Cette saison avec Iga Swiatek et Elena Rybakina, elles forment un trio fantastique : "C'est bon pour le tennis d'avoir toujours les meilleures joueuses qui jouent au meilleur de leur tennis, qui peuvent créer une émulation aussi entre elles. C'est le cas pour moi avec Iga Swiatek. Elle m'a poussée aussi cette saison. Je pense que c'est agréable à voir pour les spectateurs, de voir aussi leurs favoris atteindre les derniers tours du tournoi, de pouvoir aussi démontrer un haut niveau de tennis. J'adore jouer contre Iga ou Elena Rybakina. Ce sont toujours des batailles ardues, serrées. C'est une motivation supplémentaire pour moi. Cela vous pousse à montrer le meilleur jeu. Aucun match n'est facile. Cela me motive. Cela me permet d'aller de l'avant et de continuer."

"Je comprends l'absence de poignée de main"

Enfin, la joueuse est revenue sur l'ambiance pesante autour de cette confrontation avec une joueuse ukrainienne : "C'est vrai que si je pouvais mettre un terme à la guerre, je le ferais. Quant à l'absence de poignée de main, je le comprends. C'est difficile de serrer la main à un Biélorusse ou un Russe. Quel message ils véhiculeraient à la maison ? Je comprends. Je pense que le sport ne devrait pas être politisé. Nous ne sommes que des athlètes. Si cela leur convient de ne pas me serrer la main, tant pis. J'essaie de ne pas penser à ces choses négatives. Cela ne me regarde pas au final. Si elle me déteste, qu'il en soit ainsi ! Je ne peux rien y faire. Il y aura toujours des personnes qui m’aimeront et me détesteront. Si elle me déteste, je ne ressens rien de cette nature à son égard".