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Saugrain : "Nadal, la réaction des cyclistes est logique"

Roland-Garros
Publié le par Nicolas GAUTHIER

Consultant cyclisme pour la RTBFCyril Saugrain s'est exprimé sur l'un des sujets les plus brûlants du moment dans le monde du sport : les infiltrations de produit anesthésique dont a pu bénéficier Rafael Nadal lors de son 14e Roland-Garros victorieux afin de calmer sa douleur au pied gauche. Si cette pratique est légale en tennis et dans d'autres sports, elle ne l'est pas en cyclisme, d'où l'incompréhension et l'étonnement manifestées sur le sujet par deux coureurs importants du peloton français, en l'occurrence Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) et Guillaume Martin (Cofidis).

Nadal explique son traitement de choc pour pouvoir jouer !

 

"Quand on est sportif, on ne comprend pas cette différence de traitement"

"En tant qu'ancien coureur cycliste et en étant encore présent dans le monde du vélo, je trouve logique cette réaction des coureurs, ils ressentent un peu d'injustice. On leur impose des choses, alors que dans d'autres sports, on peut faire fi de toutes ces réglementations", commence Cyril Saugrain, avant de poursuivre. "Maintenant, est-ce logique que ce qui est interdit dans le vélo ne l'est pas dans le tennis ? Non. Quand on est sportif, on ne comprend pas cette différence de traitement, on a un sentiment d'injustice, même si on peut imaginer que les coureurs comprennent qu'il y ait une différence de réglementation et qu'ils doivent s'y conformer."

 

"L'uniformisation des traitements est le souhait de tous"

Concernant l'uniformisation des règles, Cyril Saugrain y est favorable, même s'il a bien conscience que chaque sport a sa spécificité et que certains réglements doivent être adaptés. "L'uniformisation des traitements est le souhait de tous, la réglement doit être la même. Il est claire qu'en fonction du sport pratiqué, il y a des dopages qui sont différents car les aptitudes sont différentes [...] Il faut arriver à mailler tout ça pour qu'il y ait une certaine logique vis-à-vis des sportifs, mais aussi vis-à-vis du grand public, qui pourrait aussi ne pas comprendre", conclut le consultant de la RTBF.

Publié le par Nicolas GAUTHIER

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