Tennis Actu: Actualités, matchs, direct, résultats...
+
A LA UNE

Serena a 39 ans : "Je ne sais pas quand ça s'arrêtera"

Roland-Garros
Publié le par Alexandre HERCHEUX

La Queen Serena Williams fête ses 39 ans ce samedi. Pour la première fois de sa carrière, l'Américaine va passer son birthday à Roland-Garros. Revenue en forme, Serena est à Paris pour remporter un 24e titre du grand chelem. Son anniversaire passe donc au second plan. C'est ce qu'elle a expliqué en conférence de presse ce samedi, avouant une nouvelle fois au passage qu'elle n'avait jamais imaginé joué aussi longtemps.

"Je n'ai jamais pensé que je pourrais jouer à mon âge"

"Généralement, j'essaie d'oublier cela, je ne fête pas mon anniversaire. Honnêtement, je n'ai jamais pensé que je pourrais continuer à jouer à mon âge. Je ne sais pas quand cela s'arrêtera pour moi. Je continue simplement de m'amuser. Quand cela s'arrêtera, cela s'arrêtera. Je n'aurais jamais pensé que je continuerais à jouer à 39 ans, c'est pour cela que je ne parierais pas sur le moment où j'arrêterai", a-t-elle expliqué. Demi-finaliste de l'US Open, Serena s'est visiblement rassurée et c'est pour cette raison qu'elle a fait le choix de venir dans la capitale. Même à 39 ans, Williams fait toujours partie des favorites de l'épreuve. Rappelons qu'un titre lui permettrait d'égaler le record de Margaret Court

 

 

Retrouvez le Tableau Hommes de Roland-Garros 2020 en cliquant ICI

Retrouvez le Tableau Dames de Roland-Garros 2020 en cliquant ICI

 

Bonjour Serena. Joyeux anniversaire.

Généralement, j'essaie d'oublier cela, je ne fête pas mon anniversaire.

 

Quand tu étais adolescente, tu te disais que tu continuerais encore à jouer comme joueuse professionnelle à ton âge ? Tu te sens en forme encore pour continuer ?

Honnêtement, je n'ai jamais pensé que je pourrais continuer à jouer à mon âge. Je ne sais pas quand cela s'arrêtera pour moi. Je continue simplement de m'amuser. Quand cela s'arrêtera, cela s'arrêtera. Je n'aurais jamais pensé que je continuerais à jouer à 39 ans, c'est pour cela que je ne parierais pas pour cela.

 

Aux États-Unis, tu as parlé de ta santé personnelle et de la raison pour laquelle tu dois faire particulièrement attention. Comment as-tu ressenti cette décision de venir ici en Europe ? Qu'est-ce qui a joué dans cette décision ?

J'adore jouer ici. J'ai l'impression d'être sur le point de reprendre la qualité de mon jeu telle qu'elle était avant. Il faut que je continue match après match. Il était donc très important de faire tout ce que je pouvais pour créer, cette bulle personnelle, que je souhaitais former dans mes voyages. Tout ce que je peux faire, il faut que je le fasse et cela fonctionne. C'est beaucoup mieux que de rester à la maison de toute façon.

 

Tu as un appartement à Paris. N’est-ce pas étrange pour toi quand tu as un appartement pas loin à toi ?

Oui, c'est bizarre. C'est ma résidence secondaire, j'adore être là. Ce sera donc différent pour moi, surtout parce que c'est ce que nous faisons habituellement. C'est une obligation à laquelle il faut que je me soustraie.

 

Comment vas-tu ?

Bien.

 

Quelle a été ta préparation pour Roland Garros depuis l’Open ?

Je n'ai pas vraiment beaucoup joué de tournois, mais il faut dire que cette année a été vraiment différente. Après New-York, je suis allée en France, je me suis entraînée à l'Académie de Patrick. Je voulais être prête. Je me suis surtout préparée et j'ai subi des soins aussi.

 

Tu avais un problème ton talon d’Achille à New-York, comment cela va maintenant ?

Je suis là. Si je ne pensais pas être en forme, je ne serais pas là aujourd'hui. Je ne suis pas à 100 % mais je pense que tout athlète de haut niveau a toujours un petit problème ici ou là. On n'est jamais à 100 %, il faut pouvoir gérer ces petits soucis.

 

C'est un plaisir de te voir. Il semblerait que l'époque est difficile. Il y a eu beaucoup de fatigue ressentie pendant le circuit. Comment tu fais pour rester positif. Est-ce important pour toi de rester optimiste pour garder le cap et surtout quand tu vas entrer en lice dimanche ou lundi ?

Je suis une personne naturellement heureuse et positive. Je pense que la personnalité aide beaucoup. Tout peut arriver, comme on a pu le voir cette année, rien n’est garanti. Il faut juste être enthousiaste de chaque opportunité qui t‘est offerte, parce que tu ne sais jamais combien de temps cela va durer.

 

J'ai vu une vidéo de toi la semaine dernière en disant que d'arriver en demi-finale ce serait fantastique. Mais toi, tu es Serena, cela ne suffit pas. Comment tu le perçois ? Tu penses que tu vas arriver à jouer cinq matchs, que tu vas rester positive ? Tu mets la barre tellement haut, comment arrives-tu à être aussi efficace ?

Une demi-finale, c'est toujours bien, mais pour moi absolument pas. C'est mon sentiment. J'ai toujours eu ce ressenti-là. C'est comme cela. Je suis aussi contente d'avoir cet état d'esprit. Il n'y a rien que je puisse faire. Au bout du compte, je ne pouvais rien faire. Je suis dans une position dans ma carrière où je peux dire que je ne suis pas satisfaite avec tel ou tel résultat. Je ne vais pas dire que je suis contente quand je ne le suis pas.

 

Tu veux atteindre le record de Magaret Court. Lewis Hamilton veut aussi atteindre le record de Schumacher. Vous êtes sur le point d'y arriver tous les deux. Il a parlé avec beaucoup d'éloges de toi. Que penses-tu de Lewis, de son parcours et de sa campagne récente contre l'injustice ?

Je ne suis pas surprise que Lewis ait parlé de moi en bien. Je le connais depuis des années. Je l'adore. C'est un très bon ami à moi. C'est un tel champion, et son état d'esprit est celui d'un champion. En termes d'entraînement, quand on voit physiquement ce qu'il fait, c'est unique pour moi. Pour moi, c'est le plus grand pilote de notre génération. Je suis sûre qu'il part viendra à battre le record de Schumacher, qui était aussi un pilote fantastique. Lewis est si intense. Vous le connaissez un peu même si vous êtes un fan, vous voyez la manière dont il gère sa vie. Il pense ce qu'il dit, il est très émotif, j'apprécie cela beaucoup chez lui.

 

Qu'est-ce que tu penses de ce nouveau court sur le Chatrier ? Que penses-tu des conditions à Paris actuellement, de jouer là-bas ?

Je viens de Los Angeles. J'habite en Floride. Ici, il fait froid. La moitié de ma vie, je n'ai pas vu de neige. Je dois dire que je ne suis pas habituée au froid. J'apprends à le gérer. J'ai une attitude positive par rapport à tout cela.

Publié le par Alexandre HERCHEUX

Vous avez aimé cet article, partagez le ! 

A la Une