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Shapovalov : "Il n'y a pas de bulle à Roland-Garros"

Roland-Garros
Publié le par Alexandre HERCHEUX

Denis Shapolavov était remonté ce jeudi. Après sa défaite en 5 sets 7-5, 6-7(6), 6-3, 3-6, 8-6 contre Roberto Carballes Baena au deuxième tour de Roland-Garros, le jeune Canadien n'a pas hésité à sortir la sulfateuse et à tacler l'organisation. Si tout le monde semble plutôt satisfait de pouvoir jouer à Roland et des efforts faits par le tournoi, Shapovalov ne le voit pas de cet oeil... 

Roland-Garros - Shapovalov : "C'était mieux géré à New York"

 

Après avoir attaquer vivement la qualité de la balle, le joueur de 21 s'en est pris à l'organisation. "Je pense qu'ils ne font pas du bon boulot. Il n'y a pas vraiment de bulle, surtout dans le deuxième hôtel.L'organisation est affreuse ! Après un match de 5 heures, je dois jouer les doubles maintenant. Le planning n’est vraiment pas bon ! C'est troublant. On est dans un Grand Chelem, je ne veux pas paraître pourri gâté, mais on s'attend à ce que le tournoi t'aide à jouer. Comment je suis censé aller jouer les doubles, après un match de 5 heures ?! C'est un premier tour, ils auraient pu mieux planifier les choses, ce n'est pas acceptable. Et la bulle également. Il n'y a pas de bulle ! On peut quitter l'hôtel, on peut aller en ville, il n'y a pas de problème, il n'y a personne pour vous arrêter. C'était bien mieux géré à New-York." Voilà des propos qui ont le mérite d'être clairs. 

 

Bonjour Denis. Match difficile aujourd'hui. Où le match t'a-t-il échappé aujourd'hui ? Et qu'est-ce qui t'a donné du mal vers la fin ?

Honnêtement, j'ai l'impression que les conditions étaient au plus difficiles. Les balles sont très lourdes. Il fait très froid. Je joue un jeu agressif, j'aime m'engager, et donc, j'étais heureux de me mettre en position de victoire, et à la fin, je n'ai pas eu de chance. Lui, il n'a pas eu de chance, il a manqué une balle sur la ligne, on était à 40-15. Après, les choses ne sont pas allées dans mon sens aujourd'hui.

 

Au niveau de sa défense, est-ce que c'était frustrant ? Est-ce que c'était difficile pour toi, étant donné ton style ? À quel point cela t'a-t-il posé des difficultés, puisqu'il a fallu renvoyer beaucoup de balles.

C'est difficile, c'est une chose que de jouer sur la terre battue, mais c'était très différent quand je jouais à Rome d’envoyer des coups gagnants ; ici, la balle ne part pas, c'est agaçant qu'on soit obligé d'être dans cette situation. D'après moi, la balle ne devrait pas être aussi lourde, et les choses ne devraient pas être aussi difficiles.

 

Denis, puisque je n'ai pas vu les derniers points, j'étais en interview, peux-tu me dire quelle était la meilleure occasion que tu as eue pour gagner ce match ? À quel moment le score était tel que tu aurais pu être victorieux ? Quel était le point de bascule ? Quelle a été la clé de ce moment ?

J'étais à 5/4, 30-0. C'est sans doute cela. Je ne pense pas qu'il y ait eu des moments clés. C'est juste que je n'ai pas eu de chance. On a eu plusieurs temps partout, mais les choses ne sont pas allées dans mon sens. C'est comme ça, ce n'était pas mon jour. C'est le tennis ! Je ne pense pas qu'il y ait eu un événement qui ait changé complètement le jeu, c'est simplement que je n'ai pas eu de chance.

 

Bonjour Denis, merci d'avoir pris le temps de nous répondre. Quand tu regardes les derniers mois de Grand Chelem, tu es monté dans les 10 premiers pour la première fois de ta carrière. Comment apprend-on ? Comment grandit-on après ces expériences ?

Je pense que mon tennis est de bon niveau, et donc je souhaite continuer dans ce sens. Je suis heureux d'avoir été en position pour gagner aujourd'hui, mais les conditions étaient contre moi. Je suis satisfait du tennis que je joue, je ne vais pas laisser ce tournoi m'affecter et je vais continuer. Je me suis blessé aux ischios jambiers. J'espère que ce n'est pas très sérieux. On joue dans des conditions très froides, et donc il y aura forcément des blessés. C'est un peu frustrant. Mais il n'y a rien qu'on puisse faire !


Bonjour Denis. Je pense que tu es monté au filet plus de 100 fois aujourd'hui. J'ai remarqué que tu as servi des volées sur les derniers points du match. Je me demandais pourquoi tu as eu cette stratégie aujourd'hui ?

Il est impossible de mettre des coups gagnants avec ces balles. Je me suis dit qu'il fallait monter au filet, parce que je ne voulais pas jouer un match qui durait 10 heures. Honnêtement, c'est pourquoi je suis monté au filet, rien ne servait de rester en fond de court.

 

Tu as dit plus tôt dans le tournoi que tu ne voulais pas parler avant la fin du tournoi de la bulle ici, à Roland-Garros, par rapport aux Etats-Unis. Je me demande si maintenant tu peux expliquer les différences, et ce que tu as préféré ?

Je pense qu'ils ne font pas du bon boulot. Il n'y a pas vraiment de bulle, surtout dans le deuxième hôtel.

L'organisation est affreuse ! Après un match de 5 heures, je dois jouer les doubles maintenant. Le planning n’est vraiment pas bon ! C'est troublant. On est dans un Grand Chelem, je ne veux pas paraître pourri gâté, mais on s'attend à ce que le tournoi t'aide à jouer. Comment je suis censé aller jouer les doubles, après un match de 5 heures ?! C'est un premier tour, ils auraient pu mieux planifier les choses, ce n'est pas acceptable. Et la bulle également. Il n'y a pas de bulle ! On peut quitter l'hôtel, on peut aller en ville, il n'y a pas de problème, il n'y a personne pour vous arrêter. C'était bien mieux géré à New-York.

Publié le par Alexandre HERCHEUX

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