Stefanos Tsitsipas : "Je veux le meilleur pour mon pays"

Que ce fut dur pour Stefanos Tsitsipas face Zdenek Kolar  (6-3, 7-6(8), 6-7(3), 7-6(9)). Si le Grec n'avait peut-être pas tout à fait récupéré des efforts consentis pour battre Lorenzo Musetti, il n'en a rien dit. Interrogé sur le court, le n°4 mondial a tenu à féliciter son adversaire du jour qui lui a rendu la tâche bien difficile en étant sur toutes les balles. Un match extrêmement frustrant pour Tsitsipas face à un joueur sorti des qualifications et qui avait fait tomber Lucas Pouille au tour précédent.

 

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"C'était très frustrant"

"Il m'a rendu fou. C'était très frustrant. Il était derrière chaque balle. Pas facile, pas facile... Monsieur Kolar a mis chaque partie de son corps derrière la balle et je voudrais le féliciter pour cet effort aussi incroyable...", a-t-il déclaré sur le court juste après sa victoire. En conférence de presse, Tsitsipas a pu en dire un peu plus sur son match du jour : " Je le connaissais un peu des Challengers qu'on a joués il y a longtemps. Je le connaissais un petit peu. Ce n'est jamais facile de jouer des joueurs qui ne jouent pas souvent sur le circuit ATP. On ne sait pas à quoi s'attendre, ils jouent plus librement. C'est toujours comme ça, ils ont une mentalité de "je n'ai rien à perdre". C'est un état d'esprit très différent du nôtre. Cela peut être très brutal sur le court. Cela peut engendrer un bon tennis. Il poussait très fort, il courait sur chaque balle. Son corps était derrière chaque balle, il courait vite, il réagissait vite. Il montait bien au filet. C'est un joueur très complet. Ce n'était pas facile de le rencontrer, et de trouver des bonnes solutions. Je savais que cela allait être une journée difficile." Il va maintenant devoir récupérer avant de rencontrer Mickaël Ymer au 3e tour.

 "C'est un joueur intelligent"

Heureux de s'en être sorti, le joueur a tenu à rendre hommage à son adversaire du jour, tout en reconnaissant que si l'adversaire est difficile, il doit également composer avec lui-même : "Aujourd'hui, je pense que c'était un peu les deux. J'étais présent, j'ai eu beaucoup d'opportunités, de balles de break, j'ai bien joué, je restais dans le match, et lui, il sortait de super idées, il a réussi à faire face à toutes les situations avec tellement de maturité, sans surjouer ! C'est un joueur intelligent, je dirais. J'ai pu le voir, plus le match avançait, plus je voyais qu'il y avait beaucoup d'intelligence dans sa manière de jouer au tennis, et dans sa tactique. L'année dernière, il y a des moments où c'était à propos de moi, et comment je gérais les situations sur le court, je ne me concentrais pas tellement sur ce qui était en face. C'est une question de point de vue. Il est parfois bien de se concentrer sur ce qu'on fait soi-même. Mais si on ne se sent pas très bien, il faut aussi regarder de l'autre côté du filet."

 

"Un bon représentant de mon pays sur les réseaux sociaux"

Enfin, Tsitsipas a conclu la conférence de presse sur une note plus légère. Ce n'est un secret pour personne le n°4 mondial aime les réseaux sociaux et s'en sert aussi souvent qu'il le peut. Si certains craingnent que cela ne le déconcentrent, le joueur y voit une superbe opportunité de faire entendre sa voix : "Tout d'abord, je voudrais clarifier les choses. Je n'adore pas les réseaux sociaux, j'aime les opinions, j'apprécie les opinions, j'apprécie de lire des avis, j'apprécie de former mon opinion, ma plateforme préférée et détestée, c'est Twitter, elle peut être très positive, mais elle peut être un endroit horrible parfois. Mais, je ne suis pas vraiment à fond dans les réseaux sociaux, cela m'a beaucoup aidé dans ma carrière, pour rapprocher les fans de ma vraie vie, cela m'a donné des possibilités, par rapport à me connecter à d'autres personnes, et à me faire des nouveaux amis. Je l'ai beaucoup utilisé dans les réseaux sociaux. Cela m'a donné une voix. Je trouve ça fascinant. J'adore pouvoir dire des choses en lesquelles je suis convaincu, qui peuvent aider d'autres personnes. Mais aussi, je soutiens mon pays. Je veux le meilleur pour mon pays, et je veux vraiment essayer d'aider mes compatriotes et mon pays. Parce que je pense que la Grèce mérite vraiment quelque chose de bon. On n'a pas vraiment été sous les feux des projecteurs ces derniers temps. Pour moi, c'est une manière d'être un bon représentant de mon pays sur les réseaux sociaux." Aussi il tachera de continuer à bien représenter son pays sur les courts de Roland-Garros. Avec la défaite de Maria Sakkari, la Grèce ne compte plus que sur lui pour aller très loin cette année encore.