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Tsonga, son dernier défi : "Ça sera rempli d'émotion... "

Roland-Garros
Publié le par Alexandre HERCHEUX

Ce Roland-Garros 2022 est synonyme de der' pour l'une des légendes du tennis français, Jo-Wilfried Tsonga. Le Manceau a annoncé il y a quelques semaines que le tournoi Porte d'Auteuil serait son tout dernier en carrière. Opposé à Casper Ruud, Jo donnera tout pour faire vibrer le public une dernière fois et peut-être faire durer le plaisir avec un bel exploit. En conférence de presse ce vendredi, le finaliste de l'Open d'Australie 2008 est revenu sur sa décision et son état d'esprit pour sa dernière apparition sur un court. 

Jo-Wilfried Tsonga avant don dernier Roland-Garros

 

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"Je me sens à la fois soulagé de savoir que c'est le dernier, parce que j'ai quand même mon esprit et mon corps qui me disent que c'est l'heure d'arrêter, et à la fois très excité"

"Je me sens à la fois soulagé de savoir que c'est le dernier, parce que j'ai quand même mon esprit et mon corps qui me disent que c'est l'heure d'arrêter, et à la fois très excité. J'ai toujours adoré jouer ici, à Roland. Cela a toujours été un moment très important dans ma carrière. Aujourd'hui, j'ai envie d'aller sur le court. Je vais rencontrer un joueur qui est très bon, qui est très consistant. Je sais que ce sera un match dur d'avance. Je suis heureux de pouvoir vivre ça et quoi qu'il arrive, ce sera une fête pour moi."

 

"J'avais vraiment envie de décider d'arrêter. Je n'avais pas envie que ce soit le moment qui me choisisse ou que mon corps choisisse et dise : "Tu ne peux plus jouer du tout, tu ne retourneras pas sur le terrain"

"C'est vrai que c’est quelque chose que j’avais envie de maîtriser quand même. Ce que j'avais vraiment envie de maîtriser, c'était le fait du pourquoi j'arrête. J'avais vraiment envie de décider d'arrêter. Je n'avais pas envie que ce soit le moment qui me choisisse ou que mon corps choisisse et dise : « Tu ne peux plus jouer du tout, tu ne retourneras pas sur le terrain ». J'avais envie de prendre le temps de savourer ce dernier moment sur le court, d'être conscient que ce sera le dernier moment sur le court. C'est vrai que c'est quand même très particulier. Ce n'est pas le fait de savoir que c'est le dernier. C'est spécial. Je ne sais même pas quel mot employer. J'emploie tout le temps ce mot « spécial ». Je ne peux pas dire que c'est un super feeling ni que c'est un mauvais. C'est un moment qui, pour moi en tout cas, je suis sûr, sera rempli d'émotion. J'avoue que je n'essaye pas trop d'appréhender ce moment. Je le laisse venir aussi et il sera comme il sera."

 

 

"Que ce soit avec Gilles, Gaël ou Richard, on se connaît tous depuis qu'on a 11 ou 12 ans. On a grandi ensemble, on a joué en équipe de France, on a pleuré ensemble, on a gagné ensemble"

Enfin, le Manceau a eu un mot également pour Gilles Simon, son grand ami, qui jouera lui aussi son tout dernier Roland-Garros. Le Niçois poussera quant à lui jusqu'à la fin de l'année. "Gilles c'est mon camarade, c'est mon ami. Il fait partie de mon histoire tennistique. On a partagé énormément de choses ensemble depuis qu'on est tout jeunes. On a fréquenté les mêmes centres. C'était un placo qui nous séparait quand j'étais à Poitiers au Pôle France. On allait à l'école ensemble. On jouait au tennis ensemble. On a rigolé ensemble. On se racontait nos premières petites amies ensemble. On se racontait des choses. C'est une très belle histoire, parce que quand on était plus jeune, quand on avait 10 ou 11 ans, on était amis, parce qu’on était des petits jeunes, des petits êtres humains, qui attendaient de pousser et de continuer à grandir. Finalement, on a traversé toutes les étapes ensemble, jusqu'à aller jouer en équipe de France ensemble. Très peu de personnes le vivent."

 

Jo a ensuite poursuivi : "Que ce soit avec Gilles, Gaël ou Richard, on se connaît tous depuis qu'on a 11 ou 12 ans. On a grandi ensemble, on a joué en équipe de France, on a pleuré ensemble, on a gagné ensemble. Ces histoires sont finalement les plus belles. De mon parcours, ce que je vais retenir dans tout ce que j'ai pu faire finalement, ce sont les relations humaines que j'ai eues avec les différentes personnes qui m'entouraient. Gilles en faisait partie. Cela a été un joueur extraordinaire. Il a fait des choses incroyables ; en tout cas, il m'a toujours surpris, il a toujours été surprenant. Je pense qu'il l'est encore aujourd'hui, parce que Gilles est plus âgé que moi de quelques mois, il s'accroche et gagne encore des matches. C'est quand même à souligner. Voilà ce que je peux dire sur Gilles."

Publié le par Alexandre HERCHEUX

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