Tennis Actu: Actualités, matchs, direct, résultats...
+
A LA UNE

Vilotte : "Une absence de 80 à 100 millions d'euros !"

Roland-Garros
Publié le par Alexandre HERCHEUX

L'heure est désormais aux premiers bilans de Roland-Garros. Bien entendu, les résultats financiers étaient très attendus. En conférence de presse, ce dimanche, Jean François Vilotte, le directeur général de la FFT, a donné quelques précisions. A retenir, "3 % des recettes de billetterie habituelles d'un tournoi habituel" et "une absence de l’ordre de 80 à 100 millions d'euros".

Roland-Garros 2020 - Le bilan de ce Roland-Garros singulier

 

"Nous ne dégageons pas de marge, mais nous sommes fiers de l'avoir fait"

Le DG est donc tout d'abord revenu sur la billetterie de ce Roland 2020. Bien entendu, le manque à gagner est colossal. "Tout cela a généré des contraintes économiques et organisationnelles. Je voudrais les évoquer. Par exemple, nos recettes de billetterie : ce sont 3 % des recettes de billetterie habituelles pour un tournoi habituel. 3 % ! On n'est pas dans l'épaisseur du trait. Nous avons diminué nos produits par deux. Nos charges d'organisation n'ont pas été diminuées par deux parce qu'au contraire, il y a eu des charges supplémentaires que le protocole sanitaire nous imposait. Nous avons donc réussi à organiser ce tournoi dans ces circonstances tout à fait exceptionnelles. Nous ne dégageons pas de marge, mais nous sommes fiers de l'avoir fait", a-t-il expliqué.

 

"Nous allons lisser dans le temps pour ne pas décélérer notre effort en faveur des clubs, des structures associatives"

Le manque à gagner global est bien sûr très important. Cela pourrait donc dire des coupes notamment au niveau des aides envers les clubs partout en France. Toutefois, Jean-François Vilotte a clarifié la stratégie de la FFT. "Vous vous souvenez que toutes les marges de Roland-Garros sont redéployées au bénéfice du tennis français aujourd'hui. La marge que nous ne pouvons pas redéployer au bénéfice du tennis français en raison des circonstances sanitaires qui nous ont conduits à annuler le tournoi de mai/juin en le reportant à automne et en l’organisant dans les conditions actuelles le tournoi automnal. Cette capacité à organiser le tennis français, c'est une absence de l’ordre de 80 à 100 millions d'euros. C'est cela que nous allons lisser dans le temps pour ne pas décélérer notre effort en faveur des clubs, des structures associatives. Nous le faisons avec le soutien de nos banques et nous espérons le faire avec le soutien de l'État", a-t-il confié. Des propos qui devraient tout de même rassurer les acteurs du tennis français. 

Publié le par Alexandre HERCHEUX

Vous avez aimé cet article, partagez le ! 

A la Une