Andy Murray abattu : "Si je veux continuer..."

Alex De Minaur est définitivement la bête de noire d'Andy Murray en 2023. Voire même sa bête noire tout court, puisqu'après Novak Djokovic il est le seul à lui avoir infliger une série de 6 défaites consécutives depuis leur première rencontre en 2018. Et avec la manière pour les deux dernières qui ont eu lieu toutes les deux en ce mois d'octobre. Lundi encore une fois, l'ancien numéro 1 mondial était bien parti avant de s'écrouler et de finalement s'incliner. Alors qu'il menait 7-6(5), 4-6, 5-2, Murray a commencé à coincer avant d'avoir une balle de match à 5-4 et de la manquer une nouvelle fois. Finalement, touché mentalement, le vétéran a craqué et s'est incliné 7-5 dans le dernier set. Un craquage dingue et inhabituel pour le joueur de l'ex-big 4, surtout qu'il y a un mois, Murray avait déjà raté le coche contre De Minaur. 

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À Pékin, le joueur de 36 ans menait 5-2 dans le dernier set et avait eu deux balles de match. Avec caractère, il avait obtenu une nouvelle opportunité de conclure au tie-break décisif avant de s'autodétruire une fois encore. Assez dingue de perdre en ayant eu des balles de match contre le même jouer à un seul mois d'intervalle. D'ailleurs, l'Écossais n'a pas caché sa déception au Daily Mail, insistant surtout sur son état d'esprit qu'il ne trouve pas à la hauteur depuis quelques mois. De quoi s'interroger sur la suite à donner, même si le joueur ne semble pas trop y penser.

"Ce n'était pas moi"

"Quand je joue un bon point, je ne suis pas capable de me soutenir, de m'encourager. Dans les moments importants, cette volonté de se battre et de gagner a toujours été un élément fondamental de mon tennis. Ce qui s'est passé aujourd'hui est quelque chose qui n'était jamais arrivé. Ce n'était pas moi. Je ne me suis pas senti bien du tout dans mon jeu pendant une bonne partie de l'année. Tu veux toujours voir qu'il y a des progrès, qu'on se rapproche d'un certain objectif, et la vérité c'est que je n'ai pas ressenti ça depuis longtemps... Il y a eu quelques petits signes cet été, aux États-Unis, mais rien de durable ou de cohérent", a-t-il d'abord expliqué, avant de poursuivre sur la suite à donner à sa carrière : "Si je veux continuer, je vais avoir besoin de beaucoup de travail. Il ne faudra pas seulement une ou deux semaines d'entraînement pour m'amener là où je dois arriver, il va falloir beaucoup de travail et un travail constant pour me donner une chance."