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Carlos Alcaraz : "Être n°1, c'est juste un chiffre"

Rolex Paris Masters
Publié le par Paul MOUGIN

Alors qu'un possible forfait en raison d'une douleur au genou était annoncé en début de semaine, Carlos Alcaraz, après avoir passé des tests, est bien aligné au Rolex Paris Masters, et il se sent plutôt bien. Plus jeune n°1 mondial de l'histoire, l'Espagnol avait bien lancé son épreuve en domptant Yoshihito Nishioka. Ce jeudi, il est clairement monté en puissance contre le Bulgare Grigor Dimitrov, 6-1, 6-3. En 71 minutes, la copie a été clean avec juste un petit coup de moins bien en milieu de seconde manche, sans conséquence. Pour son premier quart de finale à Bercy, Alcaraz sera opposé à Holger Rune, tombeur d'Andrey Rublev.

Carlos Alcaraz, un n°1 mondial, qui ne se prend pas la tête

 

Le tableau du Rolex Paris Masters 2022, il suffit de cliquer ICI

 

"Etre n°1 est un sentiment fantastique mais..."

N°1 mondial depuis son sacre à l'US Open, Alcaraz est revenu sur ce statut en conférence. "C'est un sentiment fantastique, bien sûr, de se sentir le meilleur joueur du monde. C'est juste un chiffre, attention. C'est juste une place dans un classement. Cela ne veut pas dire que je vais l'emporter dans chaque match, chaque tournoi. N'importe quel joueur peut te battre à tout moment. C'est comme cela que je le ressens à l'heure actuelle. Déjà finir numéro 1, c'est quelque chose. C'est tout ce que je peux dire. Cela a été une année fantastique pour moi. J'espère que l'année à venir sera comme celle-ci. Je vais essayer de remporter les derniers tournois, je vais avoir des vacances, et puis j'espère avoir une bonne pré-saison pour bien entamer la prochaine saison, de la meilleure façon possible, en Australie. Il faut se concentrer sur l'Open d'Australie. Cela va être en fait une fin normale pour moi."

 

"Quand mes amis m'invitaient à sortir, il fallait que je rentre plus tôt que les autres"

Pour en arriver là, l'Espagnol a forcément dû faire quelques sacrifices durant sa jeunesse. "Je ne pouvais pas rester autant que je le voulais avec mes amis. Parfois, mes amis m'invitaient à sortir tard le soir. Il fallait que je rentre plus tôt que les autres. C'est ce à quoi j'ai dû renoncer. J'ai eu la chance quand même de ne pas faire de gros sacrifices. J'ai pu passer du temps de qualité avec mes amis. Il a fallu que je m'entraîne d'arrache-pied avec mon équipe mais, au final, je dirais que je n'ai pas fait tant de sacrifices que cela."

Publié le par Paul MOUGIN

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