Cédric Pioline : "Quand on aura fait un choix..."

Le Rolex Paris Masters va-t-il quitter le quartier de Bercy et l'Accor Arena ? Pas impossible que ce lien créé en 1986 soit rompu... "La délocalisation, aujourd'hui, ça fait partie des options possibles. On n'exclut pas. C'est possible. Je le dis en extrême transparence car l'Accor Arena est au courant que l'on étudie. Cela prend un peu de temps pour étudier. C'est un gros bébé", déclarait Cédric Pioline, directeur du tournoi, lors de la conférence bilan du tournoi l'an passé. Vendredi, lors du tirage au sort de l'épreuve, Gilles Moretton, président de la FFT, a également évoqué la situation, comme l'a rapporté RMC Sport. 

"La question n’est pas d’avoir peur de le perdre. La question est de s’adapter aux standards"

"La question n’est pas d’avoir peur de le perdre. La question est de s’adapter aux standards. Qui ne progresse pas, régresse. Désormais, la plupart des Masters 1000 sont des combined events, c’est-à-dire des tournois mixtes avec des tableaux de 96 joueurs. Avec Monte-Carlo, nous sommes une exception. Il faudra répondre aux exigences de l’ATP, qui sont légitimes. Les équipes fédérales cherchent la perle rare. On travaille beaucoup même si on parle peu. Quand on aura fait un choix – rester à l’Accor Arena ou bouger – on ne manquera pas de le faire savoir", a-t-il déclaré à nos confrères. Les pistes de Paris la Défense Arena ou même d'un déménagement à Lyon ont été entendues. Ce besoin de grandir est lié aux nouvelles exigences de l'ATP. En 2025, le calendrier évoluera. Moins d'ATP 250 pour mettre en avant les grandes épreuves, Grands Chelems et Masters 1000. Seuls deux Masters 1000 ne sont pas dans le format de 12 jours et mixte, Monte-Carlo et le Rolex Paris Masters. Cela explique les envies de développement du tournoi parisien...