Corentin Moutet : "Je n'aime pas parler de déclic..."
Rolex Paris MastersAvec les absences d'Arthur Fils et Ugo Humbert au Rolex Paris Masters 2025, Corentin Moutet sera suivi de près par les supporters français. Finaliste à Almaty puis quart-de-finaliste à Vienne après avoir dompté Daniil Medvedev, le Parisien a montré qu'il pouvait briller en indoor. Les ambitions seront là mais les débuts seront piégeux contre Reilly Opelka. Notons que Moutet sera aussi observé par Paul-Henri Mathieu, capitaine de l'Equipe de France. "Polo" a pu compter sur Moutet en Croatie, sur la terre de Zadar, mais n'a pas appelé le Tricolore au Final 8. Avec les absents et sa bonne forme, Moutet semble un candidat très sérieux à une place à Bologne.
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"Les résultats ne viennent pas d’une seule semaine : ça fait 25 ans que je joue au tennis"
"Je n’aime pas trop le mot déclic", a expliqué Moutet avant ses débuts. "Les résultats ne viennent pas d’une seule semaine : ça fait 25 ans que je joue au tennis. Chaque étape m’a servi à construire. Le plus important pour moi et mon équipe, c’était d’éviter les blessures et de réussir une saison complète. Je savais que si je parvenais à être régulier sur l’année, de bons résultats suivraient. Être au classement où je suis aujourd’hui, je suis content mais pas surpris : c’est là que je voulais être."
"Tant que je ne suis pas sélectionné, je ne peux pas dire que c’est un objectif"
"Je l’ai toujours dit : si je suis dans l’équipe, ce sera un objectif et je répondrai présent avec plaisir pour défendre les couleurs de la France. Si je n’y suis pas, je supporterai les gars devant ma télé, je serai content pour eux. On a beaucoup de bons joueurs. Tant que je ne suis pas sélectionné, je ne peux pas dire que c’est un objectif. Je ne veux pas déprécier la Coupe Davis — c’était une expérience forte et j’étais très fier de représenter la France —, mais je ne parlerais pas de déclic. Avant ça, j’avais déjà fait finale à Metz et battu de bons joueurs. Pour moi, c’est le travail quotidien qui finit par payer, on ne sait jamais quand. La Coupe Davis m’a servi, oui, mais ce n’est pas le déclic de ma carrière."
Publié le par Alexandre HERCHEUX