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Grigor Dimitrov : "Je n'ai pas pleuré mais..."

Rolex Paris Masters
Publié le par Paul MOUGIN

Grigor Dimitrov finit l'année 2023 de très belle manière. Début octobre, au Masters 1000 de Shanghai, le Bulgare avait déjà impressionné le public en éliminant Karen Khachanov, Carlos Alcaraz et Nicolas Jarry avant de tomber en demi-finales face à Andrey Rublev. À Bercy, le joueur de 32 ans fait encore mieux. Tombeur de Lorenzo Musetti, Daniil Medvedev, Alexander Bublik et Hubert Hurkacz, le 17e joueur mondial a sorti le grand jeu ce samedi en demi-finales. Alors qu'il avait perdu ses cinq derniers duels contre Stefanos Tsitsipas, Dimitrov est venu à bout du Grec en 2h34 de jeu, 6-3, 6-7(1), 7-6(3). Inspiré, il a glissé 42 coups gagnants et n'a pas été breaké une seule fois dans la rencontre. Six ans après son titre à Cincinnati, il aura l'occasion de disputer une deuxième finale en Masters 1000 ce dimanche et d'aller chercher un deuxième sacre à ce niveau. Avec ce Dimitrov-là, rien d'impossible. En cas de titre, il remonterait à la 11e place.

Grigor Dimitrov retrouve une finale en Masters 1000 !

 

Retrouvez le tableau du Rolex Paris Masters en cliquant ICI

 

"Ces derniers temps, le chemin a été semé d'embûches"

"Je suis heureux d'avoir pu terminer ce match de cette manière. Après le deuxième set, et surtout le tie-break, la situation est redevenue très délicate. J'étais à nouveau mené 15/40 dans le troisième set et je me disais que ça ne pouvait pas continuer comme ça, qu'il fallait que je change quelque chose. Pour battre quelqu'un comme lui, il fallait que je passe à l'action. C'est la seule chose que je pouvais faire. Tout au long du match, j'ai senti que je faisais beaucoup de bonnes choses et au milieu du deuxième set, il a accéléré son jeu et à la fin, j'ai attendu le tie-break. J'ai très bien joué dans le tie-break. Les cinq premiers points ont été excellents. J'ai saisi ces occasions et c'est tout ce que je pouvais faire face à un joueur d'une telle qualité. Si vous le laissez dicter sa conduite, c'est fini. Mais j'ai continué à y croire, je suis restée concentré et je me suis assurée qu'à chaque fois que j'avais la balle dans la raquette, j'en faisais quelque chose. Je n'ai pas pleuré, mais j'étais très ému. Je vis le moment présent. Ces derniers temps, le chemin a été semé d'embûches, mais chaque victoire compte de plus en plus pour moi."

Publié le par Paul MOUGIN

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