Jannik Sinner anticipe : "Il faudra s'asseoir et discuter"

Malgré une petite inquiétude physique en début de rencontre, Jannik Sinner s'est offert, ce vendredi, une nouvelle victoire face à Ben Shelton, pour rejoindre le dernier carré du Rolex Paris Masters. Après ses crampes en finale de l'ATP 500 de Bâle et ses signes de fatigue, face à son compatriote Lorenzo Sonego, au tour précédent à Nanterre, l'Italien pose question quant à sa fin de saison. Avant sa future rencontre face à Alexander Zverev ou Daniil Medvedev, qui s'affrontent ce vendredi soir, Jannik Sinner a évoqué son état physique actuel, mais aussi le duel avec Carlos Alcaraz pour la place de numéro un mondial.

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"Les demi-finales, ici, à Paris, c'est une grande satisfaction"

"Je ne pense pas au classement. Il est la conséquence de mes performances sur le court. Je me concentre sur le match du jour. D’autres rencontres difficiles m’attendent. Bien sûr, je pense à Turin, mais atteindre les demi-finales ici à Paris est une grande satisfaction, après une saison fantastique. Maintenant, je veux me reposer et profiter de la soirée, en essayant de récupérer au maximum."

"L’intersaison va être très importante, déterminante pour la saison prochaine"

Il a poursuivi en zone mixte. "Contre Ben, ce n’est jamais facile, donc un peu de tension avant le match, c’était normal. Au fil du match, j’ai essayé de faire les bons choix au bon moment. J’ai senti que je servais avec un pourcentage de premières très élevé, ce qui m’a aidé aujourd’hui, et j’ai aussi bien retourné par séquences. Globalement, c’était un bon match de ma part. On essaie de travailler du mieux possible même pendant les tournois. Évidemment, quand on va loin, il faut aussi récupérer, parce qu’il faut être le plus frais possible."

Sinner a conclu en évoquant la préparation pour 2026 et le possible ajout d'un renfort. "L’intersaison va être très importante, déterminante pour la saison prochaine. Pour l’instant, on vit dans le présent : en ce moment, on est très bien, on travaille très bien, la relation se passe très bien. Quand les tournois seront terminés, bien sûr qu’on devra s’asseoir et discuter. Avec Simone, on n’a pas encore réfléchi à l’idée d’un deuxième coach".