Novak Djokovic : "Mon fils a 8 ans, c'est trop tôt"

Officiellement qualifié pour le Masters, Novak Djokovic vient chercher de la confiance à Bercy avant de se rendre à Turin pour les ATP Finals. Toujours à l'aise dans ses conditions, Nole se sent comme chez lui à Paris où il a été titré lors des deux dernières éditions. Exempté de premier tour car tête de série n°6, Djokovic a très bien contenu l'Américain Maxime Cressy, 7-6(1), 6-4. Patient, calme et serein, le Serbe a parfaitement négocié son match où il n'a commis que 3 fautes directes. Le Djoker se retrouve donc en huitième de finale où il défiera Karen Khachanov ou Marc-Andrea Huesler. Après la domination de Novak Djokovic, verra-t-on Stefan Djokovic, son fils, briller lui aussi avec la petite balle jaune ? Nole en a parlé mardi en conférence de presse à Bercy.

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"C'est très spécial. Je ne lui mets pas de pression. Pour moi, c'est important qu'il regarde le tennis, comment il se joue"

Après la domination de Novak Djokovic, verra-t-on Stefan Djokovic, son fils, briller lui aussi avec la petite balle jaune ? Peut-être mais Novak n'est pas un papa qui met la pression. "J'ai dit avant que pour moi, c'est la plus grande source de motivation de le voir me regarder en tournoi, ou quand il me demande de jouer. C'est vraiment une sensation spéciale que jamais je n'aurai dans ma vie. C'est intéressant aussi de sentir les choses qu’il dit quand lui regarde le match et tout ça. C'est très spécial. Je ne lui mets pas de pression. Pour moi, c'est important qu'il regarde le tennis, comment il se joue. Ce sport peut lui donner beaucoup dans son développement, physiquement, mentalement, etc. C'est trop tôt pour parler de sa carrière. S'il vous plaît, pas de question sur son avenir, il a 8 ans. C'est trop tôt" a expliqué Djokovic en français. 

"Cela m'a beaucoup transformé en tant que personne"

En anglais, Nole a également évoqué la joie d'être papa. "Cela m'a beaucoup transformé en tant que personne. Ma profession n'a pas changé, j'ai continué à faire ce que je faisais avant grâce à mon épouse, qui me permet de continuer à jouer au tennis à ce niveau, pour nous occuper de notre premier enfant et maintenant de notre deuxième enfant. C'est tellement important d'avoir un ou une partenaire qui vous soutient. Elle a fait beaucoup de sacrifices pour que je puisse jouer au tennis en compétition. J'ai eu l'une des meilleures saisons après être devenu père fin 2014. 2015, j'ai eu l'une de mes meilleures années. Cela m'a donné beaucoup d'énergie, de motivation, mais les choses changent. Ce n'est plus seulement une question de vous tout seul mais, bien sûr, quand vous êtes sur le tour, vous avez votre équipe et les choses sont mises en place pour que vous prospériez et que vous puissiez gagner un match ou un tournoi mais après, quand vous rentrez chez vous, c'est différent. Tout tourne autour de l'enfant, de s'assurer que la mère se sente bien, reprendre quelques responsabilités. Cela dépend d'un joueur à l'autre. Je ne veux pas parler pour tout le monde. En général, c’est comme ça et chaque joueur a une façon différente d'aborder la paternité, comment cela les affecte. Pour moi, c'était la plus grande bénédiction que j’ai pu avoir dans ma vie. Maintenant, mes enfants ont 8 ans et 5 ans. Il y a des phases et expériences différentes avec eux."