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Pioline : "Une délocalisation, on n'exclut pas... "

Rolex Paris Masters
Publié le par Alexandre HERCHEUX

Ce dimanche, à 13h30, Cédric Pioline, nouveau directeur du Rolex Paris Masters, a donné la traditionnelle conférence de presse bilan du tournoi. Un point presse très attendu. Déjà pour annoncer des chiffres records cette année, 164 000 billets vendus, mais aussi pour évoquer le nouveau plan de l'ATP, qui pousse les Masters 1000 à s'élargir et devenir mixte. Pas de changement à court terme toutefois pour le Rolex Paris Masters concernant le tableau, mais la délocalisation est une option envisagée par la FFT et Cédric Pioline. Explication. 

Le bilan de Cédric Pioline, directeur du Rolex Paris Masters

 

"96 joueurs, on ne l'envisage pas mais on envisage de grossir. On a un laps de temps confortable. On n'a pas l'obligation d'aller sur ce format mais à partir du moment où tous les autres le font..."

Dans un premier temps, le directeur de Bercy a expliqué le plan de l'ATP et rassuré quant au format. "A travers le plan de l'ATP, l'ensemble de la série a une protection accordée pour 30 ans. L'évolution en parallèle, l'année prochaine, il y a trois Masters 1000 qui passent en 12 jours et en 2025, seuls deux ne seront pas dans ce format de 12 jours et mixte, Monte-Carlo et le Rolex Paris Masters. Faire cette évolution en indoor, ça parait très compliqué. Tableau 96, c'est 8 courts de match et 8 courts d'entraînement... Pour ces raisons, on ne l'envisage pas. Mais, on envisage de grossir. On a un laps de temps confortable. On n'a pas l'obligation d'aller sur ce format mais à partir du moment où tous les autres le font..."

 

"On pourrait aller sur un format plus grand à 64 joueurs. Il faudrait étudier"

Si la tendance est à l'allongement des Masters 1000 sur 12 jours, comme Cincinnati et Miami, le Rolex Paris Masters n'est pas dans cet optique. "Chaque semaine mangée par un Masters 1000, c'est compliqué. A l'heure où on se parle, ce n'est pas envisagé. C'est bien deux années en avance pour une modification de calendrier. On pourrait aller sur un format plus grand à 64 joueurs. Il faudrait étudier. Beaucoup d'options sont ouvertes. On n'aura pas d'infrastructure pour la grosse évolution. On ne peut pas les inventer. Plus tu augmentes le nombre de jours, plus ça coûte cher... Il y a un équilibre à trouver. Nous travaillons pour avoir une vision l'année prochaine."

 

"La délocalisation, aujourd'hui, ça fait partie des options possibles. On n'exclut pas. Aujourd'hui, il y a une valeur de marché mais la position de la FFT n'est pas du tout d'envisager de vendre"

Enfin, un changement de site n'est pas à exclure. C'est en tout cas une option que les équipes de Cédric Pioline envisage. Une évolution qui pourrait perturber les fans les plus traditionnels. "La délocalisation, aujourd'hui, ça fait partie des options possibles. On n'exclut pas. C'est possible. Je le dis en extrême transparence car l'Accor Arena est au courant que l'on étudie. Ca prend un peu de temps pour étudier. C'est un gros bébé. Se dire qu'on va d'un point A à un point B, c'est un gros travail. Beaucoup de choses sont à prendre en ligne de compte. Si jamais cela arrivait, il faudrait le tampon de l'ATP. Il y a tout un process. (...) Il y a eu deux ventes cette année. Cincinnati et Madrid. Aujourd'hui, il y a une valeur de marché mais la position de la FFT n'est pas du tout d'envisager de vendre. Sauf erreur de ma part, on devient la seule fédération avec Grand Chelem et Masters 1000. A voir un pied du côté de l'ATP et un pied du côté des Grands Chelems, c'est bien. Il n'est pas du tout envisagé de vendre. La FFT est attachée à la tradition. Encore une fois, vitrine et promotion".

Publié le par Alexandre HERCHEUX

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