Raonic : "Une source de motivation pour 2021"

Finaliste du Rolex Paris Masters en 2014, Milos Raonic n'est pas parvenu à reproduire cette performance cette année. Ce samedi, le Canadien a été dominé par Daniil Medvedev 6-4, 7-6(4) en demi-finale du tournoi. Pris de vitesse par le Russe, Raonic n'a pas réussi à déstabiliser son adversaire. Grâce à son perf' parisienne, le géant va finir l'année à la 14e place mondiale. Assez pour être satisfait de cette saison si particulière. 

 

Le tableau du Rolex Paris Masters ICI

 

Quart de finaliste à Melbourne, demi-finaliste à Delray Beach, Saint-Pétersbourg et Bercy, finaliste à Cincinnati, Milos Raonic a plutôt réussi sa saison. "Avec du recul, je serais en mesure de tirer un bilan positif de cette semaine et des semaines précédentes. Il y a beaucoup de choses positives que je fais mieux qu'avant depuis la saison australienne. J'ai fait des pas en avant, des progrès et au cours de l'année également, il a été difficile de remonter dans les classements et j'ai pu quand même y parvenir.

A certaines parties de la saison, cela aurait été certainement plus facile pour moi de monter dans les classements, sur le gazon, mais tout cela a été quand même positif pour moi ; j'ai pu remporter la victoire, disputer certains tournois, enchaîner les matchs, enchaîner des matchs, des victoires, l'un après l'autre sans forcément contracter de blessure ou souffrir physiquement. Donc tout cela ce sont des points positifs et c'est une source de motivation pour moi qui va me pousser pour bien commencer la saison future", a-t-il confié après sa défaite. Aucun doute : il faudra compter encore sur le géant canadien l'année prochaine. 

 

Qu’est-ce qui a fait la différence contre Daniil aujourd'hui ?

Je pense qu'au moment clé, il a trouvé les moyens d'être plus agressif et de dominer les échanges, essayé de changer de rythme mais j'ai trouvé mon rythme trop tard. Je pense qu'il a été beaucoup plus efficace pour convertir les balles de break. Je ne connais pas les statistiques mais à chaque fois qu'il avait une balle, il convertissait. Avant de pouvoir avoir une balle de break, il a fallu vraiment que je trouve davantage d'opportunités. Ce sont des petites choses comme cela qui ont fait la différence.

 

Merci d'être parmi nous Milos. Avec le recul, aurais-tu aimé changer certaines choses de ton match et quels sont les points positifs que tu retires du tournoi ?

Avec du recul, je serais en mesure de tirer un bilan positif de cette semaine et des semaines précédentes. Il y a beaucoup de choses positives que je fais mieux qu'avant depuis la saison australienne. J'ai fait des pas en avant, des progrès et au cours de l'année également, il a été difficile de remonter dans les classements et j'ai pu quand même y parvenir. A certaines parties de la saison, cela aurait été certainement plus facile pour moi de monter dans les classements, sur le gazon, mais tout cela a été quand même positif pour moi ; j'ai pu remporter la victoire, disputer certains tournois, enchaîner les matchs, enchaîner des matchs, des victoires, l'un après l'autre sans forcément contracter de blessure ou souffrir physiquement. Donc tout cela ce sont des points positifs et c'est une source de motivation pour moi qui va me pousser pour bien commencer la saison future.

 

Ces dernières semaines ont été intensives avec beaucoup de matchs, l'un après l'autre, et puis il y a eu le confinement, les restrictions. Est-ce que tu penses que tu peux endurer tout cela une fois encore l'année prochaine ou plutôt tu sélectionneras davantage les lieux des tournois ?

Tout dépend des règles et des classements après Indian Wells, parce que c'est une semaine oui, une semaine non et si je jouerai certainement moins parce qu'il y aura beaucoup qui sera reporté de l'année dernière. Je ne sais pas si nécessairement je vais disputer autant de tournois, surtout si je n'ai pas à m'inquiéter parce qu’il n’y aura pas d'ouverture sur les classements. Par ailleurs, le fait de ne pas quitter la chambre d'hôtel, toute cette bulle, personnellement, ce n'est pas psychologiquement positif pour moi ; j'ai soif de liberté et je sais que c'est ce qu'il convient de faire aujourd'hui, mais dans ces conditions, pendant une longue période de temps, c'est quelque chose dont je ne me réjouirai certainement pas.

 

Je me demande ce que tu penses de ton adversaire. Est-ce qu'il a le même niveau que l'année dernière ?

Je pense qu'il a pratiquement le même niveau, c'est juste une question liée à la confiance. C'est ça peut-être qui fait la confiance ici et la différence. D'après ce que j'ai pu voir la semaine dernière, il a bien joué à l'US Open, à Cincinnati. Il a bien joué malgré tout contre Bautista et tous ces éléments font qu'il a un bon niveau et puis ces petits points comme aujourd'hui, le fait aussi qu'il arrive à prendre la balle plus tôt, c'est ça qui a fait la différence. Et, forcément, le fait d'avoir pendant 9 semaines une bonne lancée, ça vous gonfle de confiance en vous. C'est normal.