Andreozzi, joueur le moins bien classé à gagner un Chall'

L'Amérique du Sud accueillait un nouveau Challenger la semaine dernière. Il revêtait un caractère exceptionnel, car il ne se dispute pas sur terre battue, mais sur dur. Voilà pourquoi certains joueurs argentins n'ont pas fait le voyage au Chili. Peu importe la surface pour Emilio Gomez. L'Équatorien, 114e mondial, veut "scorer" pour arracher sa place à l'Open d'Australie. Il a débuté sa mission en dominant les Argentins Juan Pablo Paz puis Tomas Farjat. Vendredi, il a décroché sa place en demi-finale face à l'Argentin Renzo Olivo. Le voilà 107e au live ranking. Il jouait sa place pour Melbourne face à l'Argentin Guido Andreozzi. L'Équatorien a mené 6-3, 5-3 15 A avant de s'effondrer (3-6, 7-5, 6-1). Il lui aura manqué trois points... Une aubaine pour Andreozzi qui a ensuite poursuivi sa route jusqu'à la conquête du titre.

En finale, il s'est imposé face à son compatriote Nicolas Kicker 4-6, 6-4, 6-2. Ce dernier s'était pourtant défait d'un joueur bien mieux classé que son bourreau spécialiste du double, la tête de série n°1 est Facundo Bagnis. Assuré du déplacement en Australie, l'Argentin, 93e ATP, a été victime d'une décompression et s'est incliné 6-2, 6-0 face à Kicker en quart. Mais 396e mondial (alors 901e), était sur son nuage. Andreozzi a pourtant recentré sa carrière sur le double depuis deux ans malgré une 70e place mondiale en simple en 2019. Quoi qu'il en soit, il devient donc le joueur le moins bien classé à remporter un titre en Challenger et a fait un bond de plus de 500 places en une semaine. De quoi lui donner des idées pour 2023 ?