1098 jours plus tard, Kuznetsov is back et tombe Querrey
US OpenPour revoir un match d'Andrey Kuznestov en Grand Chelem, il fallait remonter au 30 août 2017. Deux semaines avant l'US Open, le Russe a fait son grand retour au Challenger de Prague après 2 ans et demi d'absence. Cela s'était soldé par une défaite d'entrée. Mais ce lundi, l'ancien 39e mondial n'a pas loupé son entrée pour son premier match en Grand-Chelem depuis 3 ans et il réalise un exploit retentissant contre Sam Querrey. Le mot exploit est même faible, car Kuznetsov a des soucis de hanche depuis tout jeune et c'est d'ailleurs cette blessure qui l'a éloigné des courts pendant trois ans. Ce lundi il ne lui a pourtant fallu que 3 sets pour sortir l'Américain en moins de 2 h. Il faut dire que c'est lui qui s'est transformé en machine à aces, avec 18 au compteur. L'Américain, qui n'a jamais réussi à breaker le Russe a, quant à lui, cédé trois sa mise en jeu.
US Open 2020 - La victoire de Kuznetsov face à Querrey
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"Ma blessure existe depuis ma naissance"
"Ma blessure existe depuis ma naissance. En gros, je l'ai eu toute ma vie, mais jusqu'à l'âge de 16 ans, je n'en savais rien et cela ne m'a pas dérangé. Quand j'avais 16 ans, j'ai commencé à ressentir de la douleur, nous avons commencé à faire des contrôles médicaux et mes parents et moi avons découvert que la situation était déjà assez mauvaise", a-t-il expliqué dans une interview pour l'ATP. "J'ai toujours eu de la douleur quand je jouais, mais c'était une douleur acceptable avec laquelle je pouvais jouer. À la fin de 2017, la situation est devenue un peu pire et je me suis dit :" D'accord, j'ai la pré-saison maintenant. J'ai six semaines, je pourrais travailler avec le médecin et ça ira mieux. Cela ne s'est pas amélioré. Cela est devenu de pire en pire lentement, puis j'ai essayé de jouer un tournoi en 2018. J'ai réalisé que je ne pouvais pas parce que c'était trop douloureux"
"J'étais à peu près sûr que je reviendrai"
"J'étais à peu près sûr que je reviendrai. Je ne savais pas combien de temps cela prendrait. J'ai pensé que cela pourrait prendre encore plus de trois ans, que cela prendrait peut-être cinq ans. Je n'étais pas sûr qu'après cinq ans, j'aurais la motivation de revenir parce que beaucoup de temps aurait passé. Quelque part à l'intérieur, j'espérais et je croyais pouvoir revenir et c'était une question de temps", a-t-il conclu. Une belle leçon de courage donné par le Russe...
Publié le par Alexandre HERCHEUX