Alcaraz : "On dit que je ne suis pas aussi régulier qu'il faudrait..."
US OpenVainqueur en trois sets d’Arthur Rinderknech (7-6 [3], 6-3, 6-4) en huitièmes de finale de l’US Open, Carlos Alcaraz a une nouvelle fois régalé le public new-yorkais. Si le Français a résisté dans la première manche avant de céder au tie-break, il n’a ensuite pu contenir la créativité de l’Espagnol. Le numéro 2 mondial a notamment réussi un magnifique passing croisé en bout de course, un coup droit réflexe derrière le dos, ou encore un coup totalement improvisé au filet, envoyé sans même regarder pour tromper son adversaire. Des fulgurances qui ont électrisé le Stadium Arthur Ashe et rappelé pourquoi le jeune Murcien est déjà considéré comme l’un des plus grands showmen du circuit. En quarts, il se frottera au bourreau d'Adrian Mannarino, Jiri Lehecka.
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"Les gens aiment ça, moi aussi j’aime jouer comme ça"
Interrogé sur le court, Alcaraz a expliqué qu’il ne travaillait pas spécifiquement ces coups venus d’ailleurs, mais qu’il s’autorisait à les tenter dès que l’opportunité se présentait. "Parfois, je m'entraîne, je ne vais pas mentir, mais pas tant que ça", a-t-il reconnu, en soulignant le plaisir qu’il prend à surprendre autant son adversaire que le public. "Si j’ai l’occasion, pourquoi pas. Je pense que les gens aiment ça, moi aussi j’aime jouer comme ça, donc c’est naturel."
"Un quart ou une demie ne me paraît pas toujours suffisant"
En conférence de presse, Alcaraz a évoqué sa stat' en Grand Chelem cette année : il a atteint les quarts de tous les Majeurs de la saison pour la prmeière fois de sa carrière. "On dit que je ne suis pas aussi régulier que je devrais. Ces stats sont top pour moi — elles montrent que je fais de bons résultats dans les grands tournois. Je suis parfois dur avec moi‑même — un quart ou une demie ne me paraît pas toujours suffisant — mais il faut voir au‑delà du résultat. Si je joue bien, je dois reconnaître qu’une demie ou un quart en Grand Chelem, c’est déjà très bien."
Publié le par Hugo SOUBET