Arthur Rinderknech : "Lucas Pouille m'a tendu la main..."

Après un troisième tour à Wimbledon, Arthur Rinderknech va découvrir les joies d’une deuxième semaine en Grand Chelem à l’US Open. Ce vendredi à New York, le Varois a pris le dessus sur son pote Benjamin Bonzi (4-6, 6-3, 6-3, 6-2) pour s’offrir un huitième de finale de gala ce dimanche soir face à Carlos Alcaraz. Après son nouvel exploit, le Français a évoqué son retour en forme et la manière dont il a surmonté le doute, notamment grâce à Lucas Pouille, son nouveau coach.

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"Parfois on oublie que la “bonne” manière, c’est celle qui est individualisée pour chacun"

"J’ai voulu me faire plaisir et revenir à mes sources : c’est important pour moi, c’est mon ADN, ma façon d’être et de jouer. Le tennis est un sport fascinant, parce que — je veux dire — demain on pourrait prendre n’importe quel joueur du Top 100 et le faire s’entraîner avec tout le staff de Carlos Alcaraz, de la même manière, tout parfaitement : le gars ne sera pas forcément dans le Top 50, parce qu’au fond chacun a sa manière. Parfois on oublie que la “bonne” manière, c’est celle qui est individualisée pour chacun."

"On a reconstruit avec Lucas (Pouille) pareil, qui m’a tendu la main"

"Moi, j’ai toujours été un peu différent dans ma façon d’y arriver. Déjà en commençant par les États‑Unis ; dans ma jeunesse je n’ai jamais été au pôle, je n’ai jamais arrêté les études. Tout ça est très différent. Peut‑être que j’avais trop normalisé ; il fallait que je revienne à mes sources. Ensuite on a reconstruit avec Lucas (Pouille) pareil, qui m’a tendu la main — c’est un mec exceptionnel — et mon physio Olivier, qui est là depuis quelque temps et qui prend une place encore plus importante maintenant. J’ai beaucoup de chance, sans compter les personnes qui sont à mes côtés — pas forcément présentes sur le court — comme ma femme, qui me soutient chaque jour ; c’est une grande chance, on s’est mariés il n’y a pas longtemps. La famille me donne de la force, ainsi que des amis très proches, très intimes, qui font leur part du boulot."