Emma Raducanu, en finale : "Je n'arrive pas à y croire !"

Quelle aventure et quelle insouciance ! Emma Raducanu, 18 ans, passée d'abord par les qualifications, est en finale de l'US Open. Une première dans l'ère Open. La Britannique a encore été épatante de maîtrise ce jeudi soir pour éteindre Maria Sakkari 6-1, 6-4. Elle est ainsi la première Britannique depuis Virginia Wade à atteindre la finale de l'US Open. C'était en 1968. Elle pourrait aussi être la première représentante de son pays à remporter un Majeur depuis Wade à Wimbledon 1977. Elle est également la première joueuse issue des qualifications à atteindre la finale d'un Grand Chelem dans l'ère Open. Et tout cela sans perdre le moindre set. 

 

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"Honnêtement, je n'arrive pas à y croire ! Etre en finale du Grand Chelem à ce stade de ma carrière, oui, je n'ai pas de mots"

En finale d'un Grand Chelem à seulement 18 ans, Emma Raducanu vit un conte de fées et a bien conscience de vivre un moment complètement dingue. "Une surprise. Honnêtement, je n'arrive pas à y croire. Un choc. C'est fou. Tout ce qui précède. Je voulais évidemment jouer des tournois du Grand Chelem, mais je ne savais pas dans combien de temps ce serait. Etre en finale du Grand Chelem à ce stade de ma carrière, oui, je n'ai pas de mots. Je veux juste remercier tous ceux qui m'ont soutenu dans ce voyage. Je pense que depuis mon plus jeune âge, le LTA m'a pris sous son aile, m'a vraiment aidée dès mon plus jeune âge. Mon équipe à la maison et mon équipe qui est physiquement ici avec moi, je ne serais pas là sans eux. Honnêtement, merci à tous ceux qui suivent les résultats ici. Cela signifie vraiment beaucoup, tout le soutien que je reçois et les messages. Je suis désolée si je ne peux pas répondre à tous. Honnêtement, j'éloigne mon téléphone, je ne le vérifie pas. Mais oui, je suis très reconnaissante de tout le soutien. Honnêtement, je ne réalise pas vraiment ce qui se passe à la maison parce que je suis tellement concentrée ici. J'ai gagné un 25 000 à Pune il y a deux ans. C'est probablement mon plus gros titre à ce jour. C'est évidemment de loin ma meilleure réalisation à ce jour.", a-t-elle confié avec le sourire. 

 

Le premier duel contre Leylah Fernandez : "C'était à l'Orange Bowl, moins de 12 ans"

Avant son affrontement contre Leylah Fernandez, la Britannique a tenté de se remémorer les moments où les deux adolescentes se sont croisées sur le court chez les jeunes. "Je pense que c'était peut-être à l'Orange Bowl, moins de 12 ans. C'était moins de 12 ans. Nous nous sommes rencontrées pour la première fois parce que je suis née à Toronto et qu'elle était canadienne, alors nous avons en quelque sorte établi une petite relation à l'époque. Ensuite, je l'ai jouée à Wimbledon junior. Évidemment, depuis lors, nous avons toutes les deux fait beaucoup de chemin dans nos jeux et en tant que personnes. Oui, je suis sûre que ça va être extrêmement différent de la dernière fois que nous nous sommes rencontrées. Mais nous jouons toutes les deux du bon tennis donc ce sera un bon match", a-t-elle expliqué.

 

 

"Cela signifie certainement beaucoup d'avoir le soutien du Canada. Je suis née là-bas. Je suis sûre qu'il y aura une bonne ambiance pour nous deux"

L'occasion également d'évoquer ses racines canadiennes. "Cela signifie certainement beaucoup d'avoir le soutien du Canada. Je suis née là-bas. J'y ai vécu quelques années avant de déménager à Londres. J'ai un passeport canadien. Avoir ce soutien signifie certainement beaucoup. Mais oui, jouer Leylah samedi, ce sera un match difficile à coup sûr. Elle joue du bon tennis. Mais je pense que je joue aussi très bien au tennis. Oui, j'ai hâte d'y aller. Je suis sûre qu'il y aura une bonne ambiance pour nous deux", a-t-elle affirmé.