Jiri Lehecka : "Jouer contre Alcaraz, l’un des plus grands défis"

Jiri Lehecka retrouve les quarts de finale d'un tournoi du Grand Chelem. Après l'Open d'Australie 2023, où il avait été stoppé par Stefanos Tsitsipas, le Tchèque s'est qualifié pour les quarts de l'US Open 2025 ce dimanche. Le 21e joueur mondial s'est imposé en quatre sets face au Français Adrian Mannarino, 7-6(4), 6-4, 2-6, 6-2. Mardi, il aura fort à faire contre le n°2 mondial Carlos Alcaraz. L'Espagnol mène 2 à 1 aux confrontations.

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"Jouer contre Alcaraz, l’un des plus grands défis"

"Face à un adversaire comme Carlos, il faut offrir le meilleur niveau de tennis possible. Il ne s’agit pas de jouer un coup particulier en permanence, car il sait comment réagir : c’est sa meilleure arme. Il sait s’adapter quand l’autre joue bien et quand il essaie de varier son jeu. Il faut donner le maximum et rester concentré tout au long du match ; je vais essayer de le faire et de jouer mon jeu. Nous verrons comment cela se passera.  Jouer contre Alcaraz est l’un des plus grands défis qui existent au tennis. C’est un excellent joueur et il a beaucoup progressé ces dernières années. Il a déjà remporté ce tournoi et il sait comment le jouer. Je suis heureux de l’affronter et les matchs que nous avons partagés cette année ont été intenses. Je vais essayer de montrer mes armes et nous ne nous sommes jamais affrontés en Grand Chelem, j’espère que ce sera une belle rencontre."

"Voir des enfants très malades à l’hôpital m’a fait réfléchir"

"J’ai beaucoup progressé au fil des années depuis que je suis sur le circuit. Depuis que j’ai atteint les quarts de finale à l’Open d’Australie en 2023, j’ai beaucoup travaillé et j’ai amélioré beaucoup de choses pour revenir là où je suis aujourd’hui. Je me suis beaucoup investi à l’entraînement et c’est quelque chose de très important. J’ai aussi progressé en tant que personne et je suis plus mature maintenant. Le tennis n’est pas tout et c’est quelque chose dont on prend conscience avec l’expérience.  En vérité, pour moi, il y a eu un avant et un après quand je me suis blessé au dos. J’étais inquiet parce que je ne pouvais pas jouer, et voir des enfants très malades à l’hôpital m’a fait réfléchir. Aujourd’hui, j’adore jouer, mais je ne me mets pas plus de pression que d’habitude et tout est différent pour moi désormais."