Les conférences d'après match toujours obligatoires à New-York

Les joueurs et les joueuses présents à l'US Open pourront bénéficier de services permettant de les aider à maintenir une bonne santé mentale, cependant les conférences de presse d'après match resteront obligatoires. Cependant, les acteurs du tournoi pourront bénéficier d'une évaluation sur leur état de stress avant d'entrer dans la salle de presse, de la même manière qu'il voit un docteur en cas de pépin physique. Après l'annonce de Mike Dowse le PDG de l'USTA ce mardi, Stacey Allaster, directrice de l'US Open a donné plus de détails lors de la traditionnelle conférence face au média (en ligne) d'avant tournoi.

Naomi Osaka a-t-elle fait bouger les lignes ?

Depuis le choix de Naomi Osaka de ne pas se rendre aux conférences de presse à Roland-Garros, le débat sur la santé mentale des sportifs de haut niveau est revenu au premier plan. De nombreuses stars du tennis ou d'autres sports ont alors soutenu la Japonaise. Ainsi, l'USTA a décidé de proposer une aide aux joueurs en leur permettant d'accéder à des services de santé mentale pendant toute la durée de l'US Open. "Nous reconnaissons que garantir la santé mentale des joueurs est un domaine qui doit être abordé, et nous prenons des mesures pour donner aux athlètes les ressources nécessaires pour concourir au plus haut niveau," a déclaré Mike Dowse, PDG et directeur exécutif de l'USTA.

Des propos qui ont été confirmés lors de la conférence d'avant tournoi comme le rapporte le site internet tennisnow.com. Globalement, rien ne change, si ce n'est qu'autant d'attention sera portée sur l'aspect mental que sur l'aspect physique : "Je pense qu'il est vraiment important que nous poursuivions ce travail sur la santé mentale, mais que les joueurs soient disponibles aux médias est d'une importance cruciale pour nos fans", a d'abord confié Allaster avant de poursuivre : "Nos règles offrent une flexibilité concernant la santé d'un athlète. Nous l'avons fait dans le passé lorsqu'un athlète s'est foulé la cheville, et qu'il n'est pas disponible pour aller à la salle de presse officielle.[...] Il y aura une évaluation médicale et les médecins prendront une décision. Peut-être ont-ils besoin de plus de temps. Peut-être ont-ils besoin d'un format alternatif moins formel que d'aller à la presse. C'est ainsi que nous fonctionnons depuis de nombreuses années, avec l'ATP et la WTA, pour aider les athlètes." Des mesures qui vont peut-être chambouler les habitudes médiatiques, mais qui apporteront peut-être de la qualité à certaines interviews bâclées par les joueurs ou joueuses, dans un moment où il leur est très difficile de s'exprimer avec lucidité. Affaire à suivre.