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Leylah Fernandez, en finale à 19 ans : "Rien n'est impossible"

US Open
Publié le par Alexandre HERCHEUX

Le Canada frissonne encore grâce à ses pépites. Leylah Fernandez, 73e mondiale, est en finale de l'US Open à 19 ans et 5 jours. Après Bianca Andreescu en 2019, c'est une autre Canadienne qui s'illustre à Flushing. Celle qui n'avait jamais dépassé le 3e tour dans un Grand-Chelem a fait craquer jeudi soir Aryna Sabalenka 7-6(3), 4-6, 6-4 après 2h24 de jeu. La gagnante de Roland-Garros Juniors 2019 se retrouve donc en finale de l'US Open à seulement 19 ans et en ayant terrassé trois membres du top 10. Chouchou du public, Leylah Fernandez jouera donc sa toute première finale en Majeur samedi soir. 

Leylah Fernandez, 19 ans, en finale de l'US Open

 

Retrouvez le tableau dames de l'US Open ici

 

Une 1ère finale de Grand Chelem à 19 ans : "On va dire que c'est magique"

Fan de Justine Henin, la Canadienne a été interrogée sur une célèbre phrase de la Belge : Rien n'est impossible. Des mots qui s'adaptent parfaitement au parcours de la jeune Leylah. "Rien n'est impossible. Comme mon père me le disait tout le temps, il n'y a pas de limite à mon potentiel à ce que je peux faire. Chaque jour, nous devons continuer à travailler dur, nous devons continuer. Rien n'est impossible. Il n'y a pas de limite à ce que je peux faire. Je suis juste contente qu'en ce moment tout se passe bien. Je pense que j'ai fait des choses incroyables. Un mot m'est vraiment restée : "magique" parce que non seulement mon parcours est vraiment bon, mais aussi la façon dont je joue en ce moment. Je m'amuse juste, j'essaie de produire quelque chose pour le plaisir du public. Je suis contente que quoi que je fasse sur le court, les fans l'adorent et je l'aime aussi. On va dire que c'est magique.", a-t-elle confié avec des étoiles dans les yeux et un grand sourire. 

 

"Beaucoup de gens doutaient de moi, de ma famille et de mes rêves..."

Il y a aussi un esprit de revanche chez la jeune joueuse. Plus jeune, de nombreuses personnes n'ont pas cru en elle et la Canadienne se fait aujourd'hui un malin plaisir de s'en souvenir et de montrer ce dont elle est capable. "Beaucoup de gens doutaient de moi, de ma famille et de mes rêves", a-t-elle avoué. "Ils n'arrêtaient pas de dire non, que je ne serais pas une joueuse de tennis professionnelle, que je devrais arrêter et poursuivre mes études. Je me souviens d'un professeur, ce qui était en fait très drôle - à l'époque, ce n'était pas le cas, mais maintenant je ris. Elle m'a dit d'arrêter de jouer au tennis, que je n'y arriverais jamais, et de me concentrer uniquement sur l'école. Je suis juste contente qu'elle m'ait dit ça parce que chaque jour j'ai cette phrase dans ma tête disant que je vais continuer, je vais aller jusqu'au bout, et je vais lui prouver que tout ce dont j'ai rêvé, je vais les réaliser", a-t-elle d'abord expliqué.

 

 

"Ma mère a dû aller en Californie pendant quelques années. Elles ont été vraiment difficiles pour moi parce que j'avais besoin d'une maman..."

Avant de poursuivre :"Il y a beaucoup plus de choses que nous avons dû traverser en famille. Un autre exemple est que ma mère a dû aller en Californie pendant quelques années pour soutenir ma famille et moi dans le monde du tennis. Ces quelques années ont été vraiment difficiles pour moi parce que j'avais besoin d'une maman, j'avais besoin que quelqu'un soit là pour moi jusqu'à l'âge de 10 à 13 ans. Je l'ai à peine vue à cette époque. Chaque fois que je la voyais, c'était comme voir une inconnue mais en même temps quelqu'un de si familier. J'ai été très chanceuse d'avoir ma mère ici à ce tournoi pour m'encourager et s'amuser avec moi tout ce temps. Mais nous avons vécu tellement de choses ensemble en famille. Je suis juste contente qu'en ce moment tout se passe de notre côté", a-t-elle confié. Voilà un nouveau parcours atypique et une des explications de la hargne et de la détermination de Leylah Fernandez, qui aura l'occasion samedi soir de capturer son 1er titre du Grand Chelem. 

Publié le par Alexandre HERCHEUX

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