Loïs Boisson, sortie d'entrée : "Il faut que j'apprenne encore..."
US OpenLoïs Boisson a conclu un été américain compliqué mardi soir... Depuis son changement de statut radical en juin dernier, la Tricolore a brillé sur la terre d'Hambourg mais n'a pas pu rayonner sur surface rapide. La Française s’est inclinée dès le premier tour de l’US Open contre Viktorija Golubic (3-6, 7-6 (3), 6-2). La Dijonnaise pourra nourrir de gros regrets dans cette rencontre puisqu’elle a notamment eu une balle de break à 4-4 dans le deuxième set qu’elle n’a pas pu convertir. Surtout, la numéro 1 tricolore regrettera ses 37 fautes directes (malgré 31 coups gagnants) qui lui ont été fatales dans un tournoi du Grand Chelem.
Boisson avait tapé avec Garcia pour préparer l'US Open
Retrouvez ici le tableau complet du simple hommes de l'US Open 2025
Retrouvez ici le tableau complet du simple dames de l'US Open 2025
"Je sais aussi que je n'ai pas l'expérience de ces tournois-là"
"Juste d'un petit coup de chaud", a-t-elle expliqué concernant son coup de mou dans la deuxième partie du match. "Le docteur est intervenu, il m'a donné ce qu'il fallait, et après ça allait mieux. J'ai eu un peu de mal avec ça, mais ce n'est pas pour ça que je perds non plus. C'est juste que le niveau est supérieur. Et quasiment toutes les filles ont de l'expérience, elles savent comment ça marche sur ces tournois-là. Il faut que j'apprenne encore pas mal de choses. Je n'avais jamais fait ce genre de tournoi avant Roland-Garros (...) donc je ne m'attendais pas du tout à ce que ce soit facile. J'ai pris de la confiance, mais je sais aussi que je n'ai pas l'expérience de ces tournois-là. Ça va venir au fur et à mesure du temps et je vais m'entraîner, faire au mieux pour que ça aille le plus vite possible".
Boisson ne s'est pas éternisé sur sa séparation avec Florian Reynet et sa recherche de nouveaux coachs. "Ce ne sont pas les conditions idéales, dans tous les cas. Après, il faut faire avec. Pour l'instant, je n'ai rien à dire. (Mais) oui, de toute façon, je ne vais pas faire une carrière toute seule."
Publié le par Alexandre HERCHEUX