Ostapenko après l'incident avec Townsend : "Je tiens à m’excuser"

Sur le Court 11 de l'US Open, Taylor Townsend avait éteint la tête de série n°25 Jelena Ostapenko en deux sets (7-5, 6-1), mercredi soir. Un joli succès de l'Américaine. Mais ce n'est pas le résultat qui avait marqué les esprits. Plutôt l'explication houleuse au filet qui a fait le tour des réseaux. Ostapenko reprochait à Townsend son comportement — notamment l’absence d’excuse sur une balle passée grâce à la bande du filet — et lui a lancé qu’elle n’avait ni classe ni éducation. "Je n’ai pas besoin de justifier ma conduite," avait lancé Townsend en conférence. Samedi soir, sur Instagram, Ostapenko a présenté ses excuses.

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"Je comprends que les mots que j’ai utilisés ont pu offenser de nombreuses personnes au-delà du court"

 "Bonjour à tous — je tiens à m’excuser pour certaines des choses que j’ai dites pendant mon match de simple du deuxième tour. L’anglais n’est pas ma langue maternelle, donc lorsque j’ai employé le mot « education », je ne parlais que de ce que je considère comme l’étiquette du tennis ; mais je comprends que les mots que j’ai utilisés ont pu offenser de nombreuses personnes au-delà du court. Je vous remercie de votre soutien alors que je continue d’apprendre et de grandir en tant que personne et en tant que joueur(se) de tennis. Au revoir New York, et j’ai hâte de revenir l’an prochain", a-t-elle écrit.

Ostapenko s'était défendue avant de présenter ses excuses : "Je n’ai jamais été raciste"

"J’ai reçu un nombre incroyable de messages qui m’accusent d’être raciste", avait-elle écrit sur les réseaux après l'altercation. "Je n’ai jamais été raciste et je n’ai jamais jugé une personne en fonction de son pays ou de ses origines. Il y a juste des règles dans le tennis et ceci même si le public est derrière vous. Vous pouvez utiliser cela avec fair play. Malheureusement venant d’un petit pays je n’ai pas la chance de pouvoir avoir beaucoup de fans derrière moi ou de jouer chez moi. J’adore l’US Open et jouer ici mais c’est la première fois que j’affronte une personne aussi irrespectueuse."

Townsend : "Elle m’a dit que je n’avais « ni éducation, ni classe » et « qu’on verrait » si on se joue hors des États‑Unis"

"On s’est jouées souvent — en simple à Toronto l’an dernier et en double récemment en demies à Wimbledon. De mon côté, aucun passif", avait précisé Townsend en conférence de presse pour donner sa version des faits. "Elle m’a dit que je n’avais « ni éducation, ni classe » et « qu’on verrait » si on se joue hors des États‑Unis. J’ai répondu : pas de problème — je ne recule pas. Au premier set, elle jouait incroyable — service +1, elle me sortait la raquette des mains. J’ai gardé la tête baissée, me suis dit de continuer à me battre et d’attendre l’occasion d’appliquer mon plan. Quand le match a tourné, c’est devenu « un problème » et elle a tout tenté pour casser le momentum. Ça arrive en compétition. J’ai montré du respect, et j’en attends en retour."