Pliskova sur Ferro : "Le circuit ne peut pas faire grand-chose"

Les accusations de viols et agressions sexuelles de Fiona Ferro contre son ancien coach Pierre Bouteyre, entre 2012 et 2015, ont été un véritable tremblement de terre en France. L'affaire a même dépassé les frontières. A New-York, Victoria Azarenka en a parlé lors d'une conférence de presse poignante où elle explique, en tant que membre du conseil des joueuses, que le circuit doit apporter son soutien et surveiller de plus près les les relations coach/joueuses. Interrogée elle aussi à ce sujet, Karolina Pliskova, qui n'était visiblement pas encore au courant de cette affaire, ne pense pas que le circuit puisse beaucoup aider les joueuses, contrairement à Azarenka.

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"Je ne pense pas que le circuit puisse réellement faire quelque chose à ce sujet"

"Je ne pense pas qu’il y ait un problème. Je ne pense pas que le circuit puisse réellement faire quelque chose à ce sujet. Je pense que c’est aux joueuses. Bien sûr, certaines d’entre elles sont très jeunes. Elles n’ont peut-être pas beaucoup de choix. Mais elles ont encore des parents. Je pense qu’elles ont assez de gens autour d’elles pour gérer cette situation. Je ne pense pas que le circuit puisse simplement aller, comme ça, à l’intérieur. C’est comme un truc d’équipe, c’est presque comme une famille. Mais peut-être qu'il faudrait avoir quelqu’un qui peut aider au cas où vous sentiriez le besoin de parler de certaines choses. En fait, je crois qu’il y en a à tous les tournois, maintenant, des entraîneurs mentaux, ou quelqu’un d’autre. Je pense qu’il y en a. Bien sûr, certains entraîneurs prennent ça un peu plus au sérieux. Je ne sais pas. Il y a aussi beaucoup de relations entre les joueuses et les entraîneurs. C’est comme ça. En fait, je ne sais pas ce que j’en pense. Désolé."