Stan Wawrinka, remplacé par Murray : "Il faut être patient"

Opéré au pied gauche, Stan Wawrinka est absent des terrains depuis le 9 mars dernier et une rencontre contre Lloyd Harris à Doha. Il avait dans un premier temps annoncé son forfait pour Toronto et Cincinnati. Finalement, son absence à l'US Open a été confirmée. Il est remplacé par un certain Andy Murray dans le tableau principal. Invité d'un live Instagram de Yonex Tennis mené par Daren Cahill, le Vaudois était revenu début août sur différents sujets. De sa blessure au titre de Belinda Bencic aux Jeux Olympiques, Stan a aussi donné quelques mots sur l'un des sujets du moment : le mental des athlètes de haut niveau.

"Les derniers mois ont été difficiles"

A propos de sa blessure, Wawrinka privilégie la patience. "Les derniers mois ont été difficiles. J’ai subi deux chirurgies au pied, la deuxième était il y a six semaines. Maintenant, c’est suffisant et c’est fait. Je viens d'enlever le plâtre aujourd’hui. Donc, c’est la première fois depuis six semaines que je peux marcher normalement. Le reste, c’est bon... Cela prend du temps. Il faut être patient. Ce n’est pas ce que nous préférons en tant qu’athlète, mais c’est ce que c’est et je sais que je vais dans la bonne direction pour revenir. Donc, c’est ma motivation." Absent des JO de Tokyo, Stan, vainqueur d'une médaille d'or en double avec Roger Federer en 2008, a tenu à féliciter la nouvelle championne olympique, sa compatriote Belinda Bencic. "A chaque JO, le tennis montre que nous avons des joueurs extraordinaires en Suisse. Elle a fait un travail incroyable pour obtenir l’or en plus de la médaille en double. C’est quelque chose de vraiment spécial en Suisse, c’est sûr."

"Cela a également été difficile pour beaucoup d’entre nous, y compris moi"

Interrogé sur le sujet du moment avec par exemple les cas de Naomi Osaka et de Simone Biles, le Suisse sait que la santé mentale est une partie importante du jeu. "Je pense qu’il y a beaucoup de choses que nous ne savons pas sur les athlètes, sur ce qu’ils traversent parce que nous voyons toujours des choses sur les autres athlètes devant la télévision, quand ils jouent, quand ils sont les meilleurs, nous ne les voyons que quand ils sont en compétition. Cela a également été difficile pour beaucoup d’entre nous, y compris moi."