Taylor Townsend tancée par Jelena Ostapenko : "Elle m'a dit que..."

Sur le Court 11 de l'US Open, l’Américaine Taylor Townsend a éteint la tête de série n°25 Jelena Ostapenko en deux sets (7-5, 6-1), mercredi soir. Un joli succès sur l'Américaine. Mais ce n'est pas le résultat qui a marqué les esprits. Plutôt l'explication houleuse au filet qui a fait le tour des réseaux. Ostapenko reprochait à Townsend son comportement — notamment l’absence d’excuse sur une balle passée grâce à la bande du filet — et lui a lancé qu’elle n’avait ni classe ni éducation. En conférence de presse, l'Américaine a raconté cet accrochage.

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"Elle m’a dit que je n’avais « ni éducation, ni classe » et « qu’on verrait » si on se joue hors des États‑Unis"

"On s’est jouées souvent — en simple à Toronto l’an dernier et en double récemment en demies à Wimbledon. De mon côté, aucun passif", a précisé Townsend. "Elle m’a dit que je n’avais « ni éducation, ni classe » et « qu’on verrait » si on se joue hors des États‑Unis. J’ai répondu : pas de problème — je ne recule pas. Au premier set, elle jouait incroyable — service +1, elle me sortait la raquette des mains. J’ai gardé la tête baissée, me suis dit de continuer à me battre et d’attendre l’occasion d’appliquer mon plan. Quand le match a tourné, c’est devenu « un problème » et elle a tout tenté pour casser le momentum. Ça arrive en compétition. J’ai montré du respect, et j’en attends en retour."

"Je ne tolère pas le manque de respect. Si tu as quelque chose à dire, dis‑le en face et on règle ça"

Elle a poursuivi. "Les gens sont un peu devenus fragiles — ça reste du sport. Chacun ressent ce qu’il veut, mais n’imposez pas vos attentes aux autres. Sur le let, j’étais prête à jouer le point. Et pour l’échauffement, je fais toujours des volées — depuis les juniors et mon tout premier match pro. Ce n’était pas ciblé pour la déstabiliser : c’est ma routine. Si on va en ligne justifier ce qu’on a dit, c’est qu’on se sent obligé de s’expliquer. Moi, je n’ai pas besoin de justifier ma conduite. Pas choquée. Ça m’est arrivé avec d’autres — sous d’autres formes, avec beaucoup de plaintes. Je ne fais pas semblant d’être « copine » si je ne le suis pas ; je suis directe. À Charlottesville en Challenger, une adversaire avait été extrêmement irrespectueuse — pas de ramasseurs, des balles envoyées sur d’autres courts — et Asia Muhammad a dû me raccompagner tant j’étais énervée. J’avais gagné, mais je ne tolère pas le manque de respect. Si tu as quelque chose à dire, dis‑le en face et on règle ça — je reste ferme."