Victoria Azarenka: "J'ai une connexion avec la France"

Agée de 31 ans, Victoria Azarenka, 59e mondiale, a reconnu avoir pensé plus d'une fois à la retraite l'hiver dernier. Elle a finalement renoncé à ces idées noires et elle doit s'en féliciter. Son parcours à Cincinnati est bluffant : elle a avalé ses quatre obstacles - Donna Vekic (n°15), Caroline Garcia, Alizé Cornet et Ons Jabeur - sans avoir lâché le moindre set. Ce vendredi, à 17 heures, elle a dominé sur le 10 la Britannique Johanna Konta (n°8), 4-6, 6-4, 6-1. Dans les tribunes de ce petit court, a pris place un grand gabarit sec. Il s'agit de Dorian Descloix, le nouveau coach de la Bélarusse. Ancien 666e mondial, il est encore n°92 français. Il tape donc bien la balle...

Dorian Descloix, grand pote de Gaël Monfils

Connu pour être un grand pote de Gaël Monfils - il l'avait accompagné sur la tournée sud-américaine en 2018 - ce Sudiste n'est sûrement pas pour rien dans la renaissance de Victoria Azarenka, dont la carrière fut freinée par la naissance de son fils et des problèmes de garde avec le papa. 

Interrogée mercredi soir lors d'une conférence zoom, Vika Azarenka sssure que la Monfe n'est pas intervenu pour introduire son copain. "Vous savez, j'ai deux autres français dans mon staff, il n'y a pas que Dorian ! Apparemment, j'ai une connexion avec les Français..." s'amuse-t-elle.  Longtemps, la Bélarusse a connu la réussite avec le Breton Sam Sumyk. Il y a même eu un épisode avec Amélie Mauresmo au printemps 2012. 

En tout cas, la Bélarusse se félicite de cette association. "J'ai commencé à travailler avec Dorian en février, juste avant que je ne me rende à Monterrey. Durant le confinement, Dorian était un peu éloigné car il a eu deux jumelles. Il avait une bonne raison!  Mais on est restés en contact. C'est cool d'avoir des gars qui sont à peu près de mon âge. On a des choses en commun. Je crois qu'on apprend l'un de l'autre. C'est important aussi de garder de la fraîcheur mentale."

Le team Vika réside dans une villa louée près de Flushing, comme l'autorise le règlement. Après chaque rencontre, l'ancienne numéro 1 mondiale retrouve son petit Leo. Toutes les conditions étaient donc réunies pour décrocher une (grande) finale. Un bonheur qu'elle n'avait plus connu depuis Monterrey en 2019. Va-t-elle maintenant soulever un titre ? Grand moment qu'elle n'a plus connu depuis mars 2016...