Daniil Medvedev : "Je n'ai pas de décision à prendre !"

Après avoir été opéré d'une hernie qui le gênait depuis quelque temps, Daniil Medvedev va faire son retour sur le circuit à l'ATP 250 de Genève. Bénéficiant d'un bye au premier tour, le n°2 mondial débutera sa campagne suisse contre Richard Gasquet ce mardi. Dans une conférence de presse rapportée par Ubitennis, Le Russe est revenu sur le sujet sensible de Wimbledon.

"Je vais essayer de jouer d'autres tournois"

Avant de débuter l'Open de Genève, le numéro 2 mondial s'est exprimé sur l'exclusion des joueurs russes et biélorusses à Wimbledon. Le Russe est conscient de la situation actuelle entre l'Ukraine et son pays. Il préfère ne prendre aucun parti quant à la décision prise par le All England Club : "C'est un sujet qui a fait couler beaucoup d'encre. J'ai essayé de savoir tout ce qui se passait parce que je n'ai pas à prendre de décision. Si vous interrogez 100 joueurs sur cette situation, ils vous donneront 100 réponses différentes". Conscient de la faible probabilité qu'il a de participer au tournoi britannique, Daniil va opter pour un calendrier différent : "Pour être honnête, j'aimerais pouvoir y jouer. J'aime le tournoi et les installations. Malheureusement, il semble que je ne vais pas pouvoir y jouer cette année, je vais jouer d'autres tournois et bien me préparer au cas où ils changeraient d'avis et sinon l'année prochaine". En attendant de savoir ce qu'il en sera, le numéro 2 se focalise sur Roland Garros et tentera de trouver des sensations sur terre battue en Suisse cette semaine : "Je veux me concentrer sur le retour à la compétition le mieux possible après ma blessure".

"Je serais heureux de discuter de Wimbledon avec les autres joueurs..."

Le Russe avait appelé à la paix lorsque la situation était devenue incontrôlable entre la Russie et l'Ukraine. Cependant, cette prise de position n'était pas du goût d'Elina Svitolina. Cette dernière avait reproché que les joueurs russes ne condamnent pas publiquement les actions du gouvernement. L'ancien numéro 1 mondial est revenu sur cet épisode : "J'ai eu le temps de suivre ce qui se passe, oui, c'est très perturbant. Depuis mon absence sur le circuit, je n'ai parlé à aucun d'entre eux en face à face. Je suis arrivé à Genève samedi et lorsque la conversation sur Wimbledon sera évoquée, je serai heureux d'en parler avec les autres joueurs". Pour conclure, le Russe a glissé qu'en cas de retournement de situation, il serait heureux de disputer le Grand Chelem : "Je ne sais pas exactement ce qui se passe, ce qui va se passer, s'il y aura d'autres décisions prises. Si la sanction est levée, je serai heureux de disputer le tournoi".