Kokkinakis : "Si ce Djokovic perd, je suis loin de l'élite"

Pour potentiellement son dernier Grand Chelem de l'année, Novak Djokovic est certes favori à sa propre succession, mais doit supporter beaucoup de pression. Parfois mis dans le doute lors de son premier tour contre Soownoo Kwon, Nole a lâché son premier set. Mais l'homme aux 20 titres du Grand Chelem est monté en puissance. Plus de sept ans après leur première et unique confrontation à Roland-Garros, le Serbe retrouvait Thanasi Kokkinakis. Si l'Australien était de retour dans une bonne forme en 2022, le challenge s'annonçait difficile, trop difficile... En effet, le numéro 3 mondial n'a pas tremblé et n'a eu à sauver qu'une balle de break dans une rencontre maîtrisée du début à la fin. Résultat final : 6-1, 6-4, 6-2 en un peu plus de 2h de jeu.

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En conférence, l'Australien a reconnu sans difficulté la supériorité du champion sortant : "Il m'a dépassé, c'est comme s'il était le seul à jouer aujourd'hui, c'était frustrant. Cela faisait longtemps que je n'avais pas affronté quelqu'un qui pouvait jouer à ce niveau. J'ai essayé de l'écraser avec mon service, mais il a répondu très facilement, il m'a obligé à me déplacer continuellement sur le terrain, c'était trop fort pour moi... S'il joue comme ça, je ne pense pas qu'il puisse perdre. Et j'espère que non, car s'il y a quelqu'un capable de jouer au meilleur tennis que Novak aujourd'hui, cela me laisse encore plus loin de l'élite", a déclaré le joueur non sans humour.

"L'herbe n'est pas ma surface préférée"

Kokkinakis a ensuite à nouveau insisté sur la qualité du jeu de l'ancien n°1 mondial : "J'espère qu'il a joué au maximum, car s'il peut encore augmenter l'intensité, je ne sais pas où cela me mène. Il a tout fait parfaitement, il a deviné tous mes coups et il était comme un mur. Tactiquement, c'est vrai que l'herbe n'est pas ma surface préférée, il m'est difficile de me déplacer et aussi, le terrain est très lent ce qui donne un grand avantage à un grand retourneur comme Novak. Il me semblait impossible de faire un coup gagnant, nous n'avions pas l'impression qu'on jouait sur un court rapide".