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Kyrgios : "On m'a tiré d'un pub à 4h avant de jouer Nadal..."

Wimbledon
Publié le par Augustin PITRÉ

Ce début de Wimbledon n'est pas de tout repos pour Nick Kyrgios. Poussé dans une cinquième manche au premier match, l'Australien avait ensuite rendu une copie parfaite contre Filip Krajinovic. Pour se qualifier en huitièmes, Kyrgios avait battu le n°5 mondial Stefanos Tsitsipas dans une ambiance incroyable. Ce lundi, le 40e joueur mondial a gagné son ticket pour les quarts, au terme d'un âpre combat face au jeune américain Brandon Nakashima. Ce dernier n'a pas rendu la tâche facile à l'Australien qui, malgré une gêne à l'épaule s'est qualifié en quarts de finale en 3h11 de jeu et cinq sets. Score final : 4-6, 6-4, 7-6(2), 3-6, 6-2. Kyrgios égale son meilleur résultat à Wimbledon. Il aura une grande chance d'améliorer cette marque et d'aller dans le dernier carré mais le Chilien Cristian Garin, vainqueur d'un marathon quelques heures plus tôt, voudra l'en empêcher. L'aspect physique rentrera beaucoup en compte après ses douleurs à l'épaule droite.

Nick Kyrgios en quarts de Wimbledon 2022

 

Retrouvez ici le tableau Messieurs de Wimbledon 2022

Retrouvez ici le tableau Dames de Wimbledon 2022

 

"Si je l'avais déjà fait, je pouvais le refaire"

En sortie de match, Nick Kyrgios s'est exprimé sur le court : "Super effort de Brandon, c'est un magnifique joueur et il n'a que 20 ans. Il fera de grandes choses. Ça n'était pas ma meilleure performance en terme de niveau mais je suis super heureux de m'être battu pour passer. Quand c'était dur, je me suis répété que je n'avais jamais perdu en cinq sets ici. Si je l'avais déjà fait, je pouvais le refaire. Je ne pense pas à mon prochain adversaire, j'ai absolument besoin d'un verre de vin ce soir..." Alors qu'une demi-finale face à Rafael Nadal semble se dessiner, l'Australien a ironisé sur la préparation de son match face au Majorquin en 2019. "Avant que je joue mon deuxième tour contre Nadal, mon agent a dû venir me sortir d'un pub à 4 heures du matin. J'ai fait du chemin, c'est sûr. Maintenant, place aux quarts de finale de Wimbledon, je me sens bien, calme, mature."


 

"Je me suis réveillé le lendemain du match contre Tsitsipas avec une douleur à l'épaule"

En conférence de presse, Kyrgios est revenue sur sa douleur à l'épaule et s'est montré plutôt rassurant. "Je me suis réveillé le lendemain du match contre Tsitsipas avec une douleur à l'épaule. J'ai joué beaucoup de tennis au cours du dernier mois et demi, je savais donc qu'il était temps que mon corps commence à ressentir une certaine gêne. C'est une chose normale. À ce stade de l'événement, je ne pense pas que quiconque se sente à 100 %. Mentalement, j'ai l'impression que je gère beaucoup mieux ce genre de situations maintenant. Au début de ma carrière, je savais que si je n'étais pas à 100 % physiquement, j'allais au match en me disant que je risquais de perdre. Je prends des analgésiques depuis quelques heures pour atténuer la douleur. J'espère être mieux pour le prochain match", a-t-il déclaré.

 

"Je ne pense pas à soulever le trophée ou à atteindre les demi-finales ou la finale"

Ambitieux, l'Australien a toutefois voulu se libérer d'une certaine pression sans doute. "Ce n'est pas mon objectif", a-t-il confié en parlant d'un titre. "Je disais à mon entourage que je voulais me battre pour le titre cette année. Je ne pense pas à soulever le trophée ou à atteindre les demi-finales ou la finale. Je pense simplement à mes habitudes quotidiennes, à savoir essayer de faire de mon mieux à chaque fois que j'entre sur le terrain, essayer de rester positif et profiter de mon temps libre avec mon équipe et ma petite amie. Je ne pense pas aux objectifs, je vis simplement au jour le jour".

 

"Il y a eu un moment dans ma carrière où j'ai été obligé de quitter un pub à quatre heures du matin pour jouer le deuxième tour contre Rafael Nadal"

Enfin, Nick est revenu sur ses mauvaises passes du passé. Une sortie dans un pub avant d'affronter et de s'incliner contre Rafa Nadal en 2019 à Wimbledon. "Il y a eu un moment dans ma carrière où j'ai été obligé de quitter un pub à quatre heures du matin pour jouer le deuxième tour contre Rafael Nadal sur le court central. Je me souviens que c'est mon manager qui m'a traîné hors de là avec un visage furieux. J'ai parcouru un long chemin, c'est sûr. J'ai changé beaucoup de choses à ce sujet. J'ai des habitudes quotidiennes qui sont bonnes, j'ai une équipe de soutien formidable. Mon physio est l'un de mes meilleurs amis. Mon agent est mon meilleur ami. J'ai aussi la meilleure petite amie du monde. Avoir autant de bonnes personnes autour de vous vous rend meilleur à certaines choses. Maintenant, je suis assis ici et je me suis qualifié pour les quarts de finale de Wimbledon. Je suis très heureux de ce que j'ai accompli.

Publié le par Augustin PITRÉ

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