Nick Kyrgios, forfait : "Ce n'est qu'un accident de parcours"
Wimbledon
Nick Kyrgios devait participer au tableau double de Roland-Garros, mais sans surprise, s'est retiré au dernier moment. La terre battue, ce n'est pas son truc. En revanche, l'objectif de l'Australien était bel et bien de faire son retour sur le gazon, sa surface de prédilection et là où il a obtenu les meilleurs résultats. Hélas, nouvel échec. Ce mardi, l'ancien n°13 mondial a annoncé qu'il manquerait toute la saison sur herbe, et donc Wimbledon. "J'ai eu un petit contretemps dans ma convalescence" a t-il partagé sur ses réseaux sociaux.
Nick Kyrgios avait annoncé sa venue à Roland-Garros en mai
"Désolé de vous décevoir..."
"J'ai eu un petit contretemps dans ma convalescence et je ne serai malheureusement pas de retour pour la saison sur gazon cette année. Je sais à quel point vous étiez impatients de me voir sur le terrain et je suis sincèrement désolé de vous décevoir. Mais ce n'est qu'un accident de parcours et je travaille déjà d'arrache-pied pour revenir plus fort que jamais. Je vous remercie pour votre soutien constant, qui compte beaucoup pour moi. A bientôt !"
"Il ne sait pas combien de blessures il pourra encore supporter"
Le 26 mai dernier, Jordan Thompson avait donné des nouvelles de son compatriote et ami pour expliquer les raisons de son forfait Porte d'Auteuil. "Nick était vraiment excité de venir jouer ici, il me demandait toutes les semaines : "Tu es prêt pour le double à Roland-Garros ?". Je sais qu'il était rentré en Australie pour s'entraîner sur terre battue, mais il y a quelques jours, Nick m'a dit qu'il s'était blessé au genou et que, malheureusement, il ne pourrait pas venir. Il était abattu. Il m'a dit qu'il ne savait pas combien de blessures il pourra encore supporter. J'ai vraiment beaucoup de compassion pour lui. Parce que, malgré tout ce qu'il peut dire sur les plateaux télé, je pense sincèrement qu'il aime le tennis et qu'il aime être sur le court." La bonne nouvelle, c'est que les mots de Kyrgios ce mardi sont un peu plus rassurants.
Publié le par Antoine GUILLOU
