Richard Gasquet : "Déjà faire l'US Open et après on verra"

Richard Gasquet s'est incliné lundi au premier tour de ce Wimbledon 2023. Une défaite contre son compatriote Corentin Moutet en trois sets, 6-3, 7-5, 7-5. Alors qu'il avait signé sa 600e victoire en carrière contre Stefanos Tsitsipas à Stuttgart, le Tricolore a perdu ses quatre dernières rencontres. C'est également la première fois depuis 2004 qu'il s'incline au premier tour des trois premiers Grand Chelems de la saison. Malgré son amour du jeu, le Biterrois s'interroge logiquement sur sa fin de carrière. Il s'est exprimé au micro de RMC Sport sur les JO de Paris 2024 mais également sur la suite, qui reste encore floue. 

"Il y a des joueurs qui ont plus de chances que moi de faire une médaille"

Les JO de Paris 2024, qui auront lieu du 26 juillet au 11 août, sont un rêve pour une grande partie des athlètes tricolores. Même s'il aimerait beaucoup y participer, Richard Gasquet est conscient que beaucoup de choses peuvent se passer d'ici là, et qu'il n'est pas la plus grande chance de médaille française : "C'est un peu loin quand même, voir beaucoup trop loin. Ca ne me paraît pas évident, a-t-il confié. J'ai déjà eu la chance de les jouer et d'avoir la médaille. Je serais heureux de les jouer, mais il y a quand même des joueurs qui ont plus de chances que moi de faire une médaille. Il faut être réaliste. Si c'est juste pour participer, ça ne sert pas à grand chose."

"Il faut que je retrouve un peu d'énergie, un peu de force pour être meilleur"

Richard Gasquet est loin de ne plus être compétitif sur le circuit, à 37 ans. Vainqueur à Auckland au mois de janvier et encore installé à la 51e place mondial, le Biterrois n'a pas dit son dernier mot. Mais sur un circuit ATP où la dimension physique est primordial, l'ancien 7e joueur mondial sent qu'il lui manque parfois de l'énergie pour continuer encore longtemps : "Déjà faire l'US Open, et après on verra bien ce qu'il peut se passer. Mais c'est vrai qu'il faut que je retrouve un peu d'énergie, un peu de force pour être meilleur. Sur la terre ça n'a pas été facile, sur gazon, c'était un peu la même chose. J'ai manqué d'énergie par rapport à un mec qui en a beaucoup. Dès qu'on peut, on continue, forcément. Après, je n'ai pas de date butoire. On ne sait jamais ce qu'il peut se passer. L'envie d'aller à New-York est là, si je peux aller en Australie, je le ferai aussi. Et quand ce sera le temps d'arrêter, on arrêtera."