Tsonga : "C'était peut-être mon dernier Wimbledon..."

Ce mercredi à Wimbledon, Jo-Wilfried Tsonga a enfin pu disputer son premier tour après que celui-ci ait été repoussé à plusieurs reprises en raison de la pluie. Il avait donc enfin rendez-vous avec Mikael Ymer, tombeur notamment de Gael Monfils au deuxième tour de Roland-Garros. Le Manceau s'est battu de toutes ses forces mais cela n'a malheureusement pas suffi, bien qu'il menait deux sets à un. Il a finalement dû rendre les armes après 4h03 d'un combat acharné en cinq sets (7-5, 6-7 (4), 5-7, 6-4, 6-3), enchaînant un septième revers consécutif et le quatrième de suite lors d'un premier tour du Grand Chelem.   

 

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"Si je sors du tableau principal, ce sera plus compliqué de revenir ici..." 

Après le match, Jo s'est arrêté dans la traditionnelle conférence de presse d'après-match, laissant sous-entendre que cela pourrait être son dernier Wimbledon de sa carrière. "Je pensais plus à mes jambes qui me faisaient un peu mal, mon dos qui me tirait et à mes abdos qui chauffaient. Je pensais plus à mon physique. Mais c'est juste une réalité. Si je ne gagne pas plus de matchs que ça dans les prochains mois, ce qui risque d'être compliqué car j'ai mon deuxième qui arrive bientôt, et qui risque de me soctcher dans la maison. Si je sors du tableau principal, ce sera plus compliqué de revenir ici à Wimbledon." 

 

"Une centaine d'anectodes et de bons souvenirs"

Même si durant sa rencontre, l'ancien demi-finaliste ici n'a pas pensé à l'après, il se montre malgré tout un brin nostalgique. "J'avoue que je n'y ai pas pensé. J'ai joué mon match et je suis dans l'esprit de continuer et d'être meilleur, même si c'est un réalité. Ce tournoi est assez magique. Ils ont une réelle identité. C'est magnifique et soigné au detail près. Cela rend le tennis encore plus magique. J'ai stocké plein d'images dans ma tête. J'ai toujours passé de bons moments. J'ai une centaine d'anectodes et de bons souvenirs. Certains sont moins bons mais c'est presque aussi agréables car cela rappelle certaines choses. Je profite et je me bats."

 

"On voit les gens à l'extérieur qui s'éclatent"

Il regrette par ailleurs la présence du Covid-19 pour son potentiel dernier Wimbledon. "C'est vrai que cette année, il y a le Covid-19 et qu'on aurait aimé mieux que cela soit mieux pour nous lorsque l'on voit les gens à l'extérieur qui s'éclatent. Nous, nous sommes coincés dans une bulle sans trop pouvoir y sortir. Hormis ça, c'est chouette d'être ici." Un constat qui avait été partagé par Benoît Paire, avec bien plus de véhémence.