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Après les accusations, le patron de la fédé polonaise démissionne

WTA
Publié le par Paul MOUGIN

Depuis sa prise de pouvoir sur le circuit WTA, Iga Swiatek s'exprime de plus en plus sur différents sujets. Aujourd'hui, la Polonaise n'a plus peur d'utiliser son statut de n°1 mondiale pour dénoncer toutes sortes de problèmes. Alors quand le président de la Fédération Polonaise de tennis Mirolaw Skrzypczynski est accusé, à de nombreuses reprises, de violences sexuelles depuis plusieurs semaines, Swiatek était logiquement montée au créneau. Une prise de parole qui a rapidement fait bouger les choses puisque deux jours plus tard, Mirolaw Skrzypczynski a démissionné avec effet immédiat. Une commission d'enquête a également été créée avec un rapport rendu dans les six mois.

Iga Swiatek après son titre à l'US Open en septembre

 

"Je considère les articles à propos du président comme un problème sérieux"

Ce mardi, sur ses réseaux sociaux, Swiatek avait demandé aux instances dirigeantes du tennis l'ouverture d'une enquête. "Je suis contre la violence dans le sport, le tennis et la vie quotidienne en général. C'est la raison pour laquelle je considère les articles à propos du président de la fédération polonaise comme un problème sérieux. Les instances dirigeantes devraient déterminer ce qui est arrivé et j'espère qu'elles s'occuperont de cette affaire après ce que les médias ont écrit, les histoires des gens auxquels ils ont parlé. Ce n'est pas mon rôle de faire le travail des instances dirigeantes et des journalistes, le sujet est bien trop sérieux : il s'agit de la vie et de la santé de personne. Ce que je peux faire, c'est vous encourager à chercher de l'aide quand quelque chose de mal arrive dans les communautés sportives. Je peux utiliser mon influence, être une voix qui essaie d'informer et de rappeler que la chose la plus fondamentale à faire quand on en a besoin, c'est de chercher de l'aide. C'est crucial d'être à l'écoute des personnes qui souffrent de violences, surtout si elles n'ont pas les outils et la force d'en parler ouvertement," a-t-elle écrit.

Publié le par Paul MOUGIN

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