Daria Kasatkina a mis fin à sa collaboration avec Carlos Martinez

L'année 2022 a été une année très prolifique pour Daria Kasatkina. Titrée à deux reprises, à San José et Granby, la Russe a également atteint sa première demi-finale en Grand Chelem à Roland-Garros, perdue contre la future lauréate Iga Swiatek. Des bons résultats qui lui ont permis de rentrer dans le Top 10 en fin de saison. Ce début de saison 2023 est pourtant très compliquée pour Dasha. La Russe ne parvient pas à enchaîner les victoires et a besoin de changement dans son entourage. C'est pourquoi elle a changé d'entraîneur en arrivant à Dubaï. Elle s'est séparée de Carlos Martinez avec qui elle travaillait depuis quatre ans pour s'engager avec l'Italien Flavio Cipolla, ancien membre du Top 10.

"Des situations comme celle-ci qui sont impossibles à prévoir"

Elle s'est livrée à ce sujet dans le vlog de sa copine Natalia Zabiiako : "C'était difficile de mettre fin à une si longue relation de travail. C'est normal d'avoir un peu peur de faire certains changements, surtout s'ils arrivent en cours de saison et si tu te confies à une personne que tu ne connais pas. C'est une situation compliquée pour moi et mon nouvel entraîneur. Flavo ne sait toujours pas trop quoi dire, quand le dire et ce qu'il vaut mieux ne pas dire. C'est compliqué, et c'est pourquoi il est généralement préférable de changer d'entraîneur en fin de saison, avant le début de la pré-saison, afin que vous puissiez d'abord apprendre à vous connaître.. Il y a des situations comme celle-ci qui sont impossibles à prévoir, mais chaque action est conçue pour obtenir les meilleurs résultats"-dans des propos rapportés par Ubitennis.

"L'objectif est de faire beaucoup mieux sur les grands tournois"

Actuellement 8e joueuse mondiale, son meilleur classement, Kasatkina a confié dans une interview avec la FFT son envie de trouver une meilleure régularité en Grand Chelem. Balayée d'entrée à Melbourne, Kasatkina aura donc à coeur de faire mieux à Paris en mai prochain : "De toute façon, tu as toujours des attentes, tu veux gagner, surtout dans les grands tournois. J'ai réalisé que je pouvais faire beaucoup mieux sur les grands tournois, c'est un objectif ; c'est un peu de pression supplémentaire car bien sûr, quand tu n'as pas fait comme tu le voulais, tu es déçue et il faut quelques jours pour récupérer. Mais c'est normal. Presque comme une rupture, vous avez besoin d'un peu de temps pour récupérer et recommencer à aimer à les choses que vous faites," a-t-elle confié, avant de s'exprimer sur la pression de la victoire en s'appuyant sur les cas des meilleurs. 

"Iga, surtout dans la première partie de saison, elle ne perdait pas du tout. Il est donc évident qu'elle dominait à ce moment-là. Mais nous sommes des humains. D'autres joueurs s'améliorent et veulent gagner. Si vous gagnez tout, vous avez de la pression parce que tout le monde s'attend à ce que vous gagniez. C'est normal que, pas seulement elle, mais le joueur ne puisse pas tout gagner - sauf Rafa, Roger, Novak... même si Iga a toujours des statistiques incroyables. C'est un jeu, tout le monde veut gagner."