Le CIO "soutiendra" Peng Shuai si elle demande une enquête...

Avec le début des Jeux Olympiques d'hiver à Pekin, le cas Peng Shuai, toujours dans une situation particulièrement floue après avoir accusé d'agression sexuelle un haut-fonctionnaire chinois, est de nouveau sur le devant de la scène. Il y a quelques jours, un porte-parole rapportait de nouveaux échanges entre le CIO et la joueuse et annonçait une rencontre avec les membres du comité aux JO. Une rencontre confirmée par le président Thomas Bach ce jeudi sans préciser de date. Le président a également affirmé qu'il était prêt à soutenir la Chinoise si celle-ci venait à demander une enquête sur ses accusations. "Si elle veut une enquête, bien sûr, nous la soutiendrons. Mais cela doit être sa décision, c'est sa vie, ce sont ses accusations. Nous avons eu les accusations et nous avons entendu aussi le retrait."

Ce n'était pas la première fois que le Comité international olympique échangeait avec Peng Shuai. Le 21 novembre, le président du CIO Thomas Bach avait eu un appel visio avec Peng Shuai, dans lequel elle assurait qu'elle se trouvait en sécurité et qu'elle préférait que sa vie privée soit respectée. Depuis, après quelques apparitions par-ci par-là, la Chinoise avait nié les accusations sexuelles et assuré être en liberté, mais le monde du tennis était resté dubitatif et la WTA a pour le moment maintenu sa décision de ne pas organiser de tournoi en Chine. "Ce n'est pas seulement un signe de respect, c'est une nécessité, pour la respecter, de l'écouter et pour savoir comment elle voit cette situation, comment elle veut vivre sa vie. C'est ce qu'on essaie de découvrir pas à pas. Nous allons poursuivre nos conversations et nous saurons mieux comment elle se sent physiquement et mentalement lorsqu'on se rencontrera en personne. On sait par ce qu'elle nous a dit qu'elle vit ici à Pékin. Elle a indiqué qu'elle a toute liberté de mouvement et qu'elle passe du temps avec sa famille et ses amis," a ajouté le président Thomas Bach.