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Kostyuk ne salue pas Potapova : "Nous sommes en guerre"

WTA - Miami
Publié le par Alexandre HERCHEUX

Le tirage au sort du WTA 1000 de Miami avait proposé un choc qui promettait d'être tendu. Anastasia Potapova, qui avait fait polémique à Indian Wells en sortant des vestiaires avec un maillot du Spartak Moscou, a hérité de Marta Kostyuk, Ukrainienne. Sans surprise, après une défaite 6-1, 6-3, Kostyuk a refusé de serrer la main de son adversaire. La tension est à son comble ces derniers jours. Steve Simon avait demandé avant Indian Wells à Lesia Tsurenko de respecter les opinions russes et biélorusses. Iga Swiatek avait défendu les Ukrainiennes, évoquant de la tension dans les vestiaires, comme Aryna Sabalenka, biélorusse. Membre du conseil des joueuses, Victoria Azarenka avait elle nié ces tensions et défendu la WTA...

Daniil Medvedev sur la situation des joueurs ukrainiens !

 

Retrouvez ici le tableau du WTA 1000 d'Indian Wells

 

"C’est évident qu’il y a des tensions, nous ne sommes pas amis, nous sommes en guerre en ce moment"

En conférence de presse, Marta Kostyuk n'a pas hésité à glisser un petit tacle à la WTA, sans aller trop loin. "Nous voulions une réunion avec le conseil d’administration et nous ne l’avons pas obtenue. Pas de réponse, rien, juste le silence. Avant qu’une réunion puisse avoir lieu, je ne pense pas que ce soit une bonne idée d’en parler.  Il y a beaucoup de choses au sujet desquelles je ne suis pas d’accord avec ce que fait la WTA. Cela ne va rien changer. Quoi que je dise, je récolterai beaucoup de haine. Mais un avertissement ? Peu importe. Vous pouvez suspendre quelqu’un, je ne sais pas. Je ne peux pas faire de commentaires à ce sujet, c’est juste drôle", a-t-elle déclaré.

Elle a ensuite enchaîné sur la tension dans les vestiaires entre les joueuses. "C’est évident qu’il y a des tensions, nous ne sommes pas amis, nous sommes en guerre en ce moment.  Il se peut que je ne dise pas bonjour à certaines joueuses, mais je n’ai jamais approché personne, je n’ai jamais parlé à personne. Peut-être ai-je répandu la haine par ma seule présence".

 

Publié le par Alexandre HERCHEUX

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