Michon sparring de Gauff : "En 4 jours, ma décision était prise"

Axel Michon, 30 ans depuis à peine quelques semaines, a décidé que sa carrière de joueur professionnel était définitivement derrière lui. Le joueur qui n'avait plus de classement ATP depuis fin 2018 a décidé de suivre un autre chemin depuis qu'il a été appelé pour devenir le sparring partner officiel du prodige américain Coco Gauff. Une proposition qui ne se refuse probablement pas quand on a été 177e mondial à son meilleur, 5 ans plus tôt et que le physique ne suit plus vraiment. En plus, il y prend un plaisir fou et a entamé en 2019 une formation pour devenir entraineur. Il s'est confié dans une longue interview donnée dans Ouest-France : "Quand j’ai reçu cette proposition d’accompagner Coco Gauff, je l’ai pris comme un signe. En quatre jours, ma décision était prise."

De quoi faire idéalement ses armes pour son probable futur job d'entraineur : "Je pense vraiment me diriger vers ça (NDRL : entraineur). On pourrait se dire que je le fais par automatismes, mais non, ça me plaît vraiment. C’est pour ça que j’ai voulu entamer la formation cette année, même si elle est perturbée par le Covid-19. J’ai débuté en septembre et ça se termine en mai. Ce n’est pas un choix par défaut. J’adore ça, notamment tout ce qui tourne autour de la pédagogie pour les plus jeunes et des échanges que je peux avoir avec les passionnés. On voit rapidement ce qu’il faudrait améliorer théoriquement dans le jeu des uns et des autres, mais pour l’appliquer, c’est totalement différent. C’est là qu’on voit que c’est un vrai métier. C’est aussi pour ça que mes plans avec Coco peuvent changer avec le temps", a-t-il confié au journal.

Le joueur n'en oublie pas pour autant les bons moments de sa carrière qui a connu son apogée en 2014, du joueur qui peut se venter d'avoir battu Diego Schwartzman : "Il y a forcément eu mes matches joués à Roland-Garros. Je pense aussi à quelques coups comme ma victoire face à Gilles Muller, à Cherbourg (NDRL : en 2013), ou ma belle tournée en Amérique du Sud, avant le Roland 2014. J’avais battu Diego Schwartzman et vécu une finale à Mendoza. Je jouais vraiment bien à ce moment-là et ça représente de beaux souvenirs."