Osaka se paie gentiment Tsitsipas : "Il est vraiment très drôle !
WTADébat à distance amusant entre Naomi Osaka et Stefanos Tsitsipas. Interrogé dimanche soir sur l'égalité des gains entre hommes et femmes en tournois, le Grec a évoqué la possibilité de faire jouer les femmes au meilleur des cinq sets en Grand Chelem. "Je ne veux pas être dans la controverse ou quoi que ce soit. Il y a aussi le sujet de l'égalité des salaires et tout le reste, les femmes qui obtiennent un salaire égal pour jouer au meilleur des trois manches, puis un salaire égal pour jouer au meilleur des cinq manches. Je ne sais pas. Il y a aussi beaucoup de scientifiques et de statisticiens, peu importe. On m'a dit que les femmes avaient une meilleure endurance que les hommes. Je ne sais pas. Peut-être qu'elles peuvent aussi jouer au meilleur des cinq manches, je suppose. Pour les Grands Chelems, le meilleur des cinq, j'aime ça", a-t-il déclaré. Des propos un peu confus mais un débat actif depuis plusieurs années.
Naomi Osaka a dominé Alison Riske en 8es à Miami
La réponse d'Osaka à Tsitsipas : "S'il essaie de prolonger la durée de mes matchs, je vais prolonger la durée des siens (rires)"
Mardi soir, Naomi Osaka a été invitée à répondre à la proposition de Tsitsipas. La Japonaise n'a pas manqué d'humour. "Veut-il jouer neuf sets ? S'il essaie de prolonger la durée de mes matchs, je vais prolonger la durée des siens (rires)", a-t-elle déclaré avant de demander : "Attendez. On lui a demandé ça ou c'est quelque chose qu'il a mentionné ?". La Japonaise a ensuite continué : "Ce type est très drôle, vraiment (rires). J'imagine que cela changerait complètement la structure du tennis. Les gens commenceraient à faire les choses différemment, dans le gymnase et ainsi de suite. En outre, il faudrait probablement beaucoup de temps pour la mettre en œuvre, mais dans ce cas, nous parlons d'un homme qui parle d'un sport féminin, donc je ne pense pas que son idée deviendra une réalité." La Japonaise a remis à sa place le Grec avec délicatesse. Séquence amusante.
Publié le par Alexandre HERCHEUX