Alexandra Eala : "Il y a une telle communauté philippine ici à Rome"
WTA - Rome
Alexandra Eala s’apprête à découvrir Rome cette semaine. La jeune joueuse de 19 ans n’a jamais participé au WTA 1000 de la capitale italienne. Alors qu’elle est sur place depuis quelques jours pour se préparer à son premier tour, la 70e joueuse mondiale a été stupéfaite par l’ampleur de la communauté philippine à Rome (43 000 personnes en 2019, la 2e communauté étrangère à Rome) qui sera évidemment à son soutien. La native de Quezon City a aussi évoqué pour Tennis Channel ses préférences de surface ainsi que ses inspirations tennistiques dans sa jeunesse.
La défaite d'Alexandra Eala face à Iga Swiatek à Madrid
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"J’ai déjà rencontré cinq Philippins à Rome"
“Je ne m’attendais pas à une telle population philippine, ici, à Rome. Rien qu’en marchant dans les rues, j’ai déjà rencontré cinq Philippins. Quand tu marches dans les rues, tu sais quand tu vois un autre Philippin ! C’est une chance, évidemment, d’avoir une telle communauté. Il y a tellement d’endroits qui te font sentir à la maison grâce à cela." Eala fait ici référence au fait qu’elle avait reçu un même soutien populaire à Miami, lorsqu’elle s’était révélée aux yeux du monde entier avec une demi-finale.
"Je suis plus à l’aise sur les courts en dur"
La vainqueur du tournoi des Petits As 2018 a ensuite expliqué préférer jouer sur dur plutôt que sur terre battue. “Personnellement, je préfère jouer sur des courts en dur sans aucun doute. C’est la surface sur laquelle j’ai grandi, même si j’ai toujours passé beaucoup de temps sur terre battue. Dès les Juniors, tu joues beaucoup sur terre, et maintenant le circuit professionnel a sa saison de terre battue. Je pense me sentir bien sur les deux, mais je suis plus à l’aise sur les courts en dur.“
"J’ai obtenu mon courage et ma puissance de Sharapova"
Enfin, la Philippine, issue de la ‘Rafa Nadal Academy’, a raconté quelles étaient ses inspirations qui lui ont permis de devenir la joueuse qu’elle est. “Je me souviens avoir vu une fois Nadal en personne à Roland-Garros, je devais avoir 12 ans. Je ne suis pas d’accord avec les gens qui disent que je jouerais comme lui. Je pense que plus que mon style de jeu, c’est l’attitude qu’on ressent. J’ai aussi beaucoup regardé Sharapova en grandissant, et c’est d’elle que j’ai obtenu mon courage et ma puissance. De Nadal, j’ai beaucoup appris sur le combat. Mais ce que je préférais chez Sharapova, c’était ses tenues !“ Au premier tour en Italie, Alexandra Eala affrontera Marta Kostyuk, 27e mondiale.
Publié le par Romain BALLE