Sacrée au Masters, Caroline Garcia peut viser haut l'an prochain

Après 17 ans d'attente au Masters, le tennis français a de nouveau vibré dans la nuit de lundi à mardi. Caroline Garcia s'est imposée en finale des WTA Finals contre Aryna Sabalenka 7-6(4), 6-4 pour s'adjuger l'un des plus prestigieux titres qui existent dans le monde, comme l'avait fait Amélie Mauresmo en 2005. Ce sacré vient conclure une saison tout simplement extraordinaire avec 4 titres, Bad Homburg, Varsovie, Cincinnati et donc le Masters. De quoi avoir de belles ambitions en 2023. Tour d'horizon des objectifs que pourrait se fixer Caroline Garcia la saison prochaine. 

Un premier titre du Grand Chelem ?

Ce fameux titre du Grand Chelem. A l'US Open, dans son fol été, Caroline Garcia a atteint la demi-finale. Sa toute première à ce niveau. Un cap a déjà été franchi. Avec ce sacre Masters, les limites sont encore repoussées. Avec son statut de 4e mondiale, "Caro" aura aussi des tableaux plus dégagés. Un atout non négligeable. Autre élément à prendre en compte, les qualités de la Lyonnaise sur toutes les surfaces. Elle parait capable de briller sur les quatre tournois du Grand Chelem. De quoi se donner le droit de rêver...

Une entrée dans le Top 3 ?

Le classement n'est peut-être pas aussi important qu'un sacre en Majeur. Mais faire partie du Top 3 mondial est tout de même un bel accomplissement dans une carrière. Et Garcia n'en est plus loin... 4e mondiale pour conclure l'année, la Française n'est qu'à 316 points de Jessica Pegula, 3e, et 680 d'Ons Jabeur, 2e. Bien sûr, le rêve du trône est compromis tant l'avance d'Iga Swiatek est énorme. La Polonaise a plus de 11 000 points. Avec peu de points à défendre sur la première moitié de l'année, Garcia a clairement un coup à jouer. Les seules défenses notables : un quart à Sydney et une demies à Lyon. Très léger. Une entrée dans le Top 3 sera donc synonyme de meilleur classement. 

Après son sacre au Masters en 2005, qu'avait réalisé Amélie Mauresmo en 2006 ?

Un point de repère possible : la saison 2006 d'Amélie Mauresmo, l'année après son sacre au Masters. L'exemple est superbe. Dans la foulée de son sacre, l'ancienne numéro 1 mondiale avait remporté deux titres du Grands Chelem, ses deux seuls, à l'Open d'Australie et Wimbledon. Les deux en battant Justine Henin d'ailleurs. Elle avait remporté quatre trophées au total cette année-là. Un modèle à suivre pour Caroline...