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Sloane Stephens : "J'ai appris à me valoriser, à être Sloane"

WTA
Publié le par Hugo BROUSSAIS

A l'âge de 29 ans, Sloane Stephens fait partie des joueuses qui ont traversé des périodes mentales difficiles. Désormais 53e au classement WTA, l'Américaine s'est confiée pour le magazine Essence. L'occasion pour elle d'esquisser son parcours en tant que personne au fil des années sur le circuit, au-delà de ses titres ou de son classement mondial. L'éternelle difficulté de concilier vie personnelle et vie sportive.

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"Je n'avais pas pour objectif de remporter l'US Open en 2017"

"Lorsque j'ai préparé mon retour à Wimbledon après mon opération du pied, je n'avais pas pour objectif de remporter l'US Open huit semaines plus tard, comme j'ai fini par le faire. Je me suis efforcée de progresser chaque jour et de profiter pleinement du processus, car tout pourrait disparaître à jamais. Cette joie et cette attitude de retour sur le circuit m'ont aidé à jouer plus librement" a déclaré l'Américaine. "Il m'a fallu beaucoup de travail et d'efforts pour être là où je suis aujourd'hui, tant physiquement que mentalement. La poursuite de ma santé mentale exige un entraînement quotidien, comme tout autre muscle que vous entraînez. J'ai ma famille et mon équipe autour de moi qui me soutiennent constamment, ce sont les voix que j'écoute et les opinions que je respecte. Ma mère était avec moi à chaque étape, elle était une ancienne athlète de haut niveau, donc elle aborde chaque situation avec empathie et comprend les pressions que je subis" a poursuivi Stephens.

 

"Le meilleur reste à venir..."

L'Américaine a longtemps pâti de son classement mondial, source de pression supplémentaire : "Pendant un certain temps, je n'étais que "Sloane Stephens, la joueuse de tennis classée numéro X". Puis, avec le temps, j'ai appris à me valoriser, à être Sloane, la personne, à comprendre que jouer au tennis est mon travail. Mon identité comporte de multiples facettes, et mon classement n'est donc pas une représentation exacte de qui je suis en tant que personne.Je crois toujours que le meilleur reste à venir, c'est pourquoi je travaille dur chaque jour, avec cette conviction gravée dans mon esprit. Je ne me permets plus de stresser autant pour mon classement, quelles que soient les circonstances. C'est plus facile à dire qu'à faire, c'est vrai, mais j'ai travaillé dur pour avoir une relation beaucoup plus saine avec ces agents externes".

Publié le par Hugo BROUSSAIS

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