Garcia : "L'âme de Rafa est partout à l'académie !"

Caroline Garcia ouvrait le bal sur le Central contre Zarina Diyas ce lundi aux Internationaux de Strasbourg. La Lyonnaise, désormais entraînée par Gabi Urpi, vise un titre en Alsace avant de partir vers la Porte d'Auteuil pour disputer Roland-Garros. Elle a d'ailleurs parfaitement géré son entrée en lice en s'imposant 7-5, 6-2 pour rejoindre Clara Burel et Alizé Cornet au second tour où Caro jouera justement Barbora Krejcikova, qui a profité de l'abandon d'Océane Dodin.

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"A la Rafa Nadal Academy, il y a l'âme et la mentalité de Rafa partout"

Avec le changement d'entraîneur, Caroline Garcia a réalisé sa préparation à la Rafa Nadal Academy. Une expérience que la Lyonnaise semble apprécier. "Ca fait maintenant un an et demi que je vais régulièrement à l'académie donc c'est pas complètement nouveau. J'y vais car je me sens bien là-bas, il y a la mentalité espagnole. Tu travailles dur, avec des exercices simples mais tu profites de chaque instant pour progresser. Evidemment, il y a l'âme et la mentalité de Rafa qui est partout. Et moi c'est des valeurs avec lesquelles je me sens bien. J'essaye de me servir de tout le positif qu'il y a là-bas. J'essaye d'utiliser l'expérience de Gabi Urpi. C'est un discours différent de ce que j'avais l'habitude d'entendre qui peut me permettre d'apprendre beaucoup. Petit à petit on réussit à construire en s'entraînant beaucoup. A moi de me battre."

"C'est pas plus important de bien jouer ici qu'ailleurs"

"C'est pas plus important de bien jouer ici qu'ailleurs. Tous les tournois sont importants. Ce qui est important c'est de rentrer sur le court en étant prête physiquement, mentalement, en essayant de progresser. Aujourd'hui on a vu une différence entre le premier et le deuxième set. C'est par là que ça passe pour remonter au classement. Faire un gros tournoi ici, et la semaine prochaine, et ainsi de suite."

"Les gens, on sent qu'ils sont au taquet"

"Cela fait très longtemps qu'on a plus de public. C'est jamais pareil quand tu joues dans ton pays. Aujourd'hui j'ai eu beaucoup de chance d'être un jour férié donc il y a plus de monde qui est libre. On sent qu'ils sont au taquet. Ils ont vraiment envie d'être là. Il y a avait une belle énergie positive. J'ai essayé de m'en servir. On sait pas comment ce sera dans les prochains tournois. Le fait de m'exprimier sur le court, qu'il y ait public ou pas, c'est pas tout le temps lié."